S’il souhaite sortir de prison, Patrick Balkany va devoir s’acquitter d’une caution de 500.000 euros. Problème, d’argent, il n’en a plus. Si rien n’est encore joué, la justice se prononçant le mercredi 13 novembre au sujet de sa remise en liberté, Patrick Balkany risque d’avoir énormément de mal à s’en sortir aussi facilement.
Pour rappel, absolument tous les comptes du couple Balkany ont été saisis. Résultat, le maire de Levallois-Perret est sans le sou. La mairie de sa ville a bien tenté de lancer un appel aux dons, mais celui-ci n’a récolté que 50.000 euros, bien loin donc du demi-million nécessaire. Autre problème, les banques. En effet, selon Isabelle Balkany, qui a remplacé son mari au pied levé, aucune banque n’est prête à jouer le jeu et héberger le compte de l’association créée par cette dernière et ses soutiens afin de récolter de l’argent.
500.000 euros pour s’en sortir
Interrogé le 5 novembre dernier, à l’occasion de son passage face à la cour d’appel, Patrick Balkany a été très clair d’ailleurs, affirmant que 500.000 euros à trouver, cela représentait une véritable mission. Le couple ne dispose plus d’aucun actif que ce soit en France ou à l’étranger. « Et de toute façon, en France, on nous saisit tout au fur et à mesure. » a-t-il ainsi continué. Une sortie qui intervient alors qu’il a déjà été autorisé à rentrer chez lui dans le cadre de sa première condamnation pour fraude fiscale.
Balkany, en manque d’argent
Aujourd’hui âgé de 71 ans, ce dernier a fait jouer son âge et la santé de sa femme afin de convaincre la cour d’Appel. Acceptant également de se plier à de multiples obligations, comme l’interdiction de sortie de territoire et inéligibilité, Patrick Balkany espère convaincre une seconde fois la justice qu’il ne risque pas de s’enfuir à l’étranger. Mercredi aura ainsi lieu la seconde audience de demande de remise en liberté, concernant les faits de blanchiment de fraude fiscale pour lesquels il a été condamné.



