Côte d’ivoire : Sidi Touré répond à Bédié sur les accusations portées contre la gestion de Ouattara

Le ministre de la communication et des médias, porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, dans un communiqué de presse a répondu aux accusations de Henri Konan Bédié. Le président du Parti démocratique de la Côte d’ivoire PDCI lors de d’une réunion de bureau politique du parti le 14 novembre 2019, a porté des accusations contre le pouvoir en place sur sa gestion du pays. En réponse à ces accusations, le ministre porte-parole du gouvernement n’a pas manqué d’avancer plusieurs preuves pour défendre le gouvernement.

Il a affirmé que les accusations portées par l’ancien Président de la république ne traduisent pas la réalité. Il lui a rappelé plutôt sa malversation des 18 milliards FCFA mis à la disposition de la Côte d’Ivoire par l’Union européenne (UE).

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Sur la gestion floue de ces milliards  donnés par l’UE et qui étaient alloués « aux nouveau-nés des centres de santé et à la fourniture des services essentiels, d’eau et d’électricité », selon Sidi Touré, ce sont les associés et proches de Bédié qui les ont détournés.

Des mesures prises pour la réconciliation

Le ministre de la communication a répondu également aux accusations du l’ancien président sur la présumée incapacité du gouvernement à travailler pour la réconciliation nationale. Monsieur Sidi Touré pense plutôt que c’est Bédié lui-même qui est dans la nécessité de faire la paix avec les ivoiriens. Il estime que les discours de tous les temps du président du PDCI sont claniques et totalement contraire aux règles morales. Ses discours ne prônent pas la fraternité entre les ivoiriens.  

A en croire le ministre, au-delà des discours, le gouvernement agit dans le sens de la réconciliation entre tous les fils et filles du pays et pour que règne un climat de quiétude dans la nation. Selon le porte-parole, le gouvernement a pris des dispositions qui ont permis à tous ceux qui ont abandonné leur milieu de vie à cause des violences  survenues après les élections de 2010 de retourner dans leur localité et à ceux qui ont quitté le pays de retourner au bercail. Le président Ouattara a aussi pris une ordonnance pour amnistier certaines personnes.

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