Donald Trump : ce que les démocrates affirment avoir découvert

Les révélations s’enchaînent autour de Donald Trump. Le président américain, visé par une procédure de destitution est, en effet, accusé d’avoir menacé l’ex-ambassadrice des États-Unis en Ukraine, après que celle-ci ait découvert le contenu de l’appel entre le chef de l’État et son homologue ukrainien, Volodymyr Zelenski.

Entendus à huis clos, deux diplomates républicains ont vu leurs témoignages être dévoilés au grand public. Les deux personnes concernées sont directement liées et impliquées dans l’affaire ukrainienne puisque la première n’est autre que Marie Yovanovitch, ex-ambassadrice à Kiev alors que la seconde personne est Michael McKinley, conseiller du secrétaire d’État Mike Pompeo.

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Selon les démocrates, ces deux auditions ont d’ailleurs permis à la commission d’enquête de la chambre des représentants, d’en apprendre sur les décisions de la Maison Blanche.

Les démocrates accentuent la pression

Selon les trois chefs de la Commission, les deux témoignages recueillis permettre de mettre en lumière un canal clandestin d’influence, dont l’objectif était de mettre en avant les intérêts personnels du président des États-Unis, plus que ceux du pays, en exerçant certaines pressions. Afin d’appuyer leur propos, les démocrates ont pointé du doigt un appel passé par Trump à son homologue ukrainien au cours duquel il semble critiquer son ex-ambassadrice.

“Je ne savais pas ce que cela voulait dire. J’étais très inquiète. Je le suis encore.” a-t-elle ainsi lancé lorsqu’il lui a été demandé ce qu’elle pensait de la phrase prononcée par le président à son égard, ajoutant ensuite s’être sentie menacée, non pas physiquement, mais bien au niveau de son poste.

C’est lors de ce même appel que le président Trump réclamera l’ouverture d’une enquête sur Joe Biden et son fils Hunter, qui sont accusés d’avoir étouffé une enquête sur un grand groupe gazier au sein duquel le fils du politicien travaillait alors.

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Deux autres témoignages attendus

De son côté McKinley a pour sa part affirmé qu’il a décidé de démissionner après avoir remarqué à quel point le département d’État n’avait pas souhaité défendre son ambassadrice dans cette affaire. 

Une preuve de plus que les choses ont été laissées pour compte, selon les démocrates, qui vont également publier d’ici quelques heures, deux nouveaux témoignages. Celui de Kurt Volker, ancien envoyé spécial américain en Ukraine, ainsi que celui de Gordon Sondland, ambassadeur américain auprès de l’Union européenne (UE) 

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