Gilets jaunes : ce que craint réellement Emmanuel Macron

En tant que président de la République, Emmanuel Macron impose un air autoritaire, l’air d’un homme qui n’a peur de rien afin d’arriver là où il le souhaite. Cependant, dans un récent article de l’Express paru le 13 novembre dernier, un épisode au cours duquel le président français a vacillé, est raconté.

Nous sommes en pleine crise du mouvement des Gilets jaunes. À l’époque, le président Macron est plus que contesté et ce dernier décide de s’offrir un peu de répit en se rendant du côté du Puy-en-Velay. Un voyage surprise puisque, sur place, aucun élu ne sera informé, pas même le maire de la ville, Michel Chapuis. La rencontre se déroule toutefois de manière tout à fait plaisante, le président saluant un à un les cadres de la préfecture alors qu’il se trouvait en mairie.

Emmanuel Macron, secoué

En revanche, c’est dehors que les choses se gâtent. En effet, le mot est passé et des centaines de personnes décident de se rassembler à l’extérieur de la mairie. Commencent alors à monter, des slogans peu flatteurs. « Macron démission », « On veut te tuer » ou encore « Crève sur la route ». De quoi énerver un président qui, sur le ton de l’humour, lancera alors « Ils me tueront peut-être d’une balle, mais jamais d’autre chose ». 

Un proche de l’Élysée ira jusqu’à raconter avoir vu la peur dans le regard du président Macron. En effet, ce dernier souhaite être aimé, et ce, par l’ensemble de la population. La haine qui monte à son égard l’a donc fait trembler, une haine qui sera d’ailleurs caractérisée par sa défaite aux Européennes, au profit du Rassemblement national. Marqué par ces slogans offensifs, le président mettra quelques instants à se remettre, cherchant à relativiser auprès des siens. 

Il reste beaucoup à faire

Aujourd’hui, la grogne sociale s’est calmée et le mouvement des Gilets jaunes a perdu en importance. En revanche, le président Macron sait qu’il marche actuellement sur des oeufs. En effet, la réforme des retraites approchant, ce dernier va devoir trouver les mots afin de convaincre les citoyens de le suivre dans sa démarche de modernisation. La situation reste également compliquée du côté du secteur des urgences et de l’éducation ou de nombreuses voix commencent à réclamer des progrès.