Immigration au Canada : le Québec revient sur une décision absurde

Le gouvernement provincial du Québec, refusait en 2018, la validation du dossier de Emilie Dubois, une étudiante émigrée française pour la qualification au PEQ, un programme permettant aux étudiants étrangers titulaires d’un diplôme qualifiant ou ayant acquis une expérience professionnelle dans la province d’accélérer le traitement de leur demande de résidence.

Les raisons évoquées alors, seraient que l’étudiante française, n’avait pas le niveau de langue en français adéquat. Mais ce vendredi, le ministère de l’immigration du Québec, revenait sur sa décision.

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Un fait de société

Dubois aurait quitté la France pour le Québec en 2012 afin de terminer son doctorat à l’Université Laval de langue française à Québec. Après avoir terminé son doctorat en janvier 2018, Dubois postulait pour le PEQ. En décembre 2018, le ministère de l’immigration lui laissait entendre qu’en raison du fait que sa thèse sur la biologie cellulaire et moléculaire était rédigée en anglais, elle n’aurait pas démontré une connaissance suffisante de la langue française, une exigence pour intégrer le programme.

Une absurdité contre laquelle se serait insurgée alors la française ; « J’ai un diplôme d’une université francophone, le premier au Canada. Je suis citoyenne française aussi et j’ai fait toutes mes études en français ». Mais nullement découragée, Dubois, en Avril dernier, aurait choisi en sus, de passer un test de langue française approuvé par le gouvernement pour bien montrer qu’elle parlait sa langue maternelle et avait immédiatement soumis les résultats. Sans suite. Jusqu’à ce vendredi où elle recevait l’avis favorable des autorités.

Des autorités, qui au dire d’Emilie, auraient eu la main forcée par la grande médiatisation autour de son cas. Mais peu importait, elle avait eu gain de cause et voulait que son affaire « serve d’exemple ». Car selon Mlle Dubois, et au plus fort des débats au Canada sur les nouvelles réformes sur l’immigration, il était important de ; « regarder la réalité des choses et de ne pas considérer » que les demandeurs de nationalité étaient  « juste des cases, des dossiers, des numéros, mais (..) de vraies personnes » avec qui les autorités et autres responsables pouvaient aussi communiquer «s’ils ont des doutes ».

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