Immigration en France : ce que prépare le gouvernement Macron

Le premier ministre français, Edouard Philippe, présentait ce lundi, à sa famille politique, mais également famille politique présidentielle, les nouvelles mesures et le nouveau plan du Gouvernement sur l’immigration. Une avant-première que le chef de gouvernement aurait réservé aux élus LaREM avant le conseil des ministres de Mercredi prochain et son compte-rendu officiel.

20 mesures d’accompagnement

En 2017, ce serait  plus de 100 000 personnes qui auraient demandé asile à la France,  sans grande précision toutefois sur le nombre des demandes acceptées. Mais récemment encore, le président Français, alors même que la question des quotas, sur le nombre d’admission était évoqué, interjectait : « La France ne peut pas accueillir tout le monde si elle veut bien accueillir les gens ». La politique de Gouvernement avait été ainsi redéfinie, la France voulait améliorer « la qualité » de son immigration et non sa « quantité ».

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Une politique qualitative qui devrait se matérialiser ce mercredi, lorsque le premier ministre annoncerait publiquement la vingtaine de mesures décidées par le gouvernement Macron sur la question. Mais avant, Ce lundi, Edouard Philippe donnait aux députés LaREM la quintessence de ces mesures. Pour le premier Ministre, il s’agirait dans un premier temps de lutter contre « la fraude » et les «abus» lorsqu’il s’agissait d’accéder au système de santé français.

Mettre un terme aux cas où des étrangers arrivent en France avec un visa de tourisme de trois mois, mais restent dans le pays et peuvent accéder aux soins de santé via un AME. Ce privilège étant désormais réservé seuls aux migrants sans papiers qui sont en France depuis trois mois.

Et une fois les questions liées aux abus de la sécurité sanitaire seraient résolus; le gouvernement entendait, selon BFMTV qui révélait en exclusivité les échanges du premier ministre avec les députés, garantir que « l’immigration professionnelle » serait ajusté aux « besoins de la main d’œuvre ». Autrement dit, seulement certains secteurs, parmi ceux qui auraient le plus besoin de travailleurs, pourraient recruter des travailleurs migrants.

Et ce serait là qu’interviendrait le système des quotas. Selon la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, il s’agirait « d’embaucher en fonction de ses besoins. (…) une nouvelle approche, semblable à ce qui se fait au Canada ou en Australie. »

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