Depuis que Donald Trump a été élu 45e président ds Etats-Unis, les relations entre la nation la plus puissante du monde et la République Islamique d’Iran se sont fortement dégradées. L’un des actes forts du début de mandat de Donald Trump a été de retirer les USA de l’accord sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015. Ce retrait brusque des américains a ouvert une ère de relations très tendues avec Téhéran.
Pour ne rien arranger à la situation, Washington a rétabli les sanctions économiques à l’encontre de la République Islamique. Donald Trump a plusieurs fois indiqué que l’accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 était insuffisant et qu’il est disposé à entamer des négociations pour aboutir à un meilleur accord.
Les fidèles du guide sanctionnés
Du côté des autorités iraniennes, on ne veut pas entendre parler de négociations avec Washington tant que les américains continuent d’imposer leurs sanctions économiques. A noter que les Etats unis ont pris tout une batterie de mesure pour resserrer l’étau autour de l’Iran.
Ce lundi 04 novembre, l’administration Trump a pris des sanctions très lourdes à l’encontre de personnalités très proches du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Il faut dire que ses proches du guide suprême iranien occupent d’importants postes au sein de l’administration en Iran.
L’annonce de ces sanctions a été faite par le secrétaire d’État américain au trésor, Steven Mnuchin. Parmi les personnes visées par les sanctions américaines, on peut citer Ebrahim Raisi, patron de la justice iranienne, Mojtaba Khamenei fils du guide suprême, Mohammad Mohammadi Golpayegani, chef de cabinet d’Ali Khamenei ou encore le bras droit de ce dernier, Vahid Haghanian. « Cette mesure réduit encore davantage la capacité du guide suprême à mettre en oeuvre sa politique de terreur et d’oppression » a déclaré Steven Mnuchin. Avec ces nouvelles mesures de rétorsion visant le cercle restreint du guide suprême iranien, le climat sera encore plus tendu entre Washington et Téhéran.
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