La Jordanie a repris possession de ses terres initialement affectées à des exploitants israéliens. C’est du moins ce qu’il convient de retenir des informations qui ont été relayées en boucle dans les médias internationaux. Situées dans les régions de Baqoura et de Ghoumar, la « mise à disposition gratuite » de ces terres agricoles s’inscrivait dans le cadre de l’accord de paix que les deux pays ont signé.
Le traité arrive à expiration?
Le document autorisait en effet l’usage de ces espaces pour une durée de 25 ans. Mais un quart de siècle après la signature de l’accord de paix, les autorités de la Jordanie ont annoncé la volonté de reprendre possession de leur bien. Depuis le dimanche 10 novembre 2019, devant le Parlement à Amman, le roi Abdallah II de Jordanie a mis fin à la validité des annexes de ce traité entre les deux pays.
« Je proclame la fin de la validité des annexes de l’accord de paix concernant Baqoura et Ghoumar, et le rétablissement de notre souveraineté totale sur ces territoires » a annoncé l’autorité du pays. La décision est quelques temps après entrée dans sa phase active. Selon les informations relayées par des médias internationaux, les Israéliens n’ont pas pu avoir accès à ces terres agricoles. Les portails donnant accès à ce site ont été cadenassés et verrouillés.
Israël regrette cette décision…
Du côté des autorités israéliennes, elles se contentent pour l’instant de regretter la décision de leur voisin qui affecte la cohabitation pacifique et porte un coup aux activités économiques de leurs concitoyens. Le chef de la diplomatie israélienne fait remarquer que la décision de la Jordanie est bien regrettable.
Benjamin Netanyahu indique vouloir négocier avec le pouvoir jordanien pour que l’exploitation de ces terres puisse reprendre. Mais pour l’heure, les Israéliens ne sont plus les bienvenus sur ces domaines de 6 km2 situés au confluent du Jourdain et du Yarmouk, sur la partie nord de la frontière israélo-jordanienne.
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