Lutte contre les djihadistes au Sahel : le Tchad dernier espoir des Français ?

La lutte contre le djihadisme continue de faire rage au niveau de la zone dite des « trois frontières ». Toutefois, la France et ses alliés semblent avoir un peu de mal à reprendre totalement le contrôle, les groupuscules djihadistes réussissant le tour de force de s’enraciner et de prendre le dessus sur de petites armées locales incapables de rivaliser. 

Aujourd’hui, la situation est à l’urgence et la France, sous la coupe d’Emmanuel Macron, a décidé de travailler à de nouvelles pistes. En compagnie des représentants tchadiens, maliens et nigériens, le président français a affirmé lors du Forum pour la paix, que de nouvelles idées étaient sur la table. Selon lui, les forces vont se réunir au niveau du fuseau central afin de se remobiliser et proposer une alternative crédible aux forces djihadistes. Une annonce qui intervient quelques jours seulement après que les forces maliennes aient annoncé leur retrait de quelques points qualifiés de trop vulnérables.

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De nouvelles stratégies dévoilées

Afin de mener à bien ces nouveaux projets, la France semble toutefois compter sur le Tchad plus que sur quiconque. Le gouvernement tchadien aurait d’ailleurs approuvé l’idée qui consiste à « mettre le paquet sur le fuseau centre » en compagnie des forces Barkhane. Reste toutefois à définir comment les forces tchadiennes vont s’organiser. Les militaires du président Déby sont dispersés un peu partout, 1.500 d’entre eux étant déployés au Mali, sous le drapeau onusien alors que d’autres collaborent avec la Force conjointe du G5 Sahel.

Du côté des autres partenaires, les critiques fusent. La communauté internationale, qui semble frileuse à l’idée de pleinement s’engager ne cesse toutefois de critiquer le Mali et le Burkina Faso pour leur manque d’engagement politique et militaire sur le dossier. Si les militaires du Burkina sont engagés au sein de la Minusma, l’opération onusienne au Mali, les forces de sécurité intérieures sont totalement dépassées et en sous-effectif. Les forces locales font ainsi face à de graves insuffisances, ce qui favorise le déploiement des djihadistes dans la région qui, d’ailleurs, ne cessent d’enchaîner les attaques contre l’armée malienne ainsi que l’armée burkinabé.

Un conflit qui s’enracine

Depuis le mois de janvier dernier, 1.500 civils ont par exemple perdu la vie au Mali et au Burkina Faso alors que plus d’un million de personnes ont été déplacées à l’intérieur même des frontières des pays du G5 Sahel, soit deux fois plus que l’an dernier. Des chiffres « choquants » selon Antonio Guterres, secrétaire général de l’Organisation des Nations unies. Toutefois, il n’est pas encore trop tard afin de reprendre le contrôle de la situation dans la région, même si le risque de défaite est bien réel.

Une réponse

  1. Avatar de (@_@)
    (@_@)

    Et le dernier espoir des africains menacés par les djihadites c’est quoi ?
    Les djihadistes au Sahel c’est le problème des français d’abord ou des africains ?

    Vous êtes c… ou quoi ?
    Les enfants se font enlever, les villages brûler et le titre : « derniers espoir des français »…

    \\\\\ ///
    (@_@)

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