Manifestations en Iran : Pour Khamenei, les troubles n’émanaient pas de mouvement du peuple

Dans la soirée du vendredi dernier, un important mouvement de révolte s’est déclenché suite à l’annonce de la hausse du prix de l’essence. Dans ce pays frappé par une crise économique, l’ONU a exprimé hier mardi, son inquiétude concernant plusieurs dizaines de personnes qui auraient pu être tuées dans les manifestations.

Dans le même temps, Amnesty International a fait état d’un possible bilan compris entre 100 et 200 morts. A cette occasion l’organisation internationale de défense des droits de l’homme a fustigé une répression par la «  force létale » sur des protestants qui manifestaient pacifiquement.

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Il s’agissait d’un défaut de sécurité

Suite à ces jours de manifestations, le guide suprême de la révolution iranienne l’ayatollah Ali Khamenei a fait savoir ce mercredi 20 novembre 2019, au cours d’un discours télévisé que l’ennemi a été « repoussé ». Il a estimé que les troubles n’étaient pas le résultat d’un mouvement émanant du peuple. Le guide iranien explique plutôt qu’il s’agissait d’un défaut de sécurité.

Notons que le média officiel iranien, a diffusé des images d’affrontements entre les forces de sécurité et des hommes portant des masques. Chose qui est pourtant rare sur la télévision qui ne montre souvent pas des images de révolte en Iran.

Les sanctions américaines rétablies en 2018

La nouvelle de la réforme du mode de subvention de l’essence en Iran devrait profiter à la population dans le pays. Cependant il est suivi d’une augmentation du prix du carburant. Pour rappel, la crise économique iranienne a été provoquée lorsqu’en 2018, les USA se sont retirés de l’accord sur le nucléaire iranien et ont rétabli des mesures punitives contre Téhéran.

En septembre 2019, l’administration Trump a mis en place de nouvelles sanctions ciblant directement le Fonds national de développement du système bancaire américain et la dernière source de revenus de la Banque centrale de l’Iran. Selon Donald Trump il s’agit là de sanctions les plus dures « jamais imposées à un pays ».

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