Après 29 ans, la Constitution béninoise a été retouchée ce 1ier novembre 2019. C’est l’œuvre des députés de la 8e législature dont fait partie Orden Alladatin. L’intéressé est d’ailleurs très satisfait de l’aboutissement de cette réforme constitutionnelle. Il assure au micro de Rfi que les modifications apportées à la loi fondamentale, ne violent pas son esprit.
Il n’y a pas eu tripatouillage pour permettre à un président de rester au pouvoir, insiste le député. Pour lui, c’est la crainte qui taraude le subconscient des peuples quand un projet de réforme constitutionnelle est annoncé.
« Ce blocage psychologique que nous avons dépassé est une célébration » lance le parlementaire qui met un point d’honneur à rappeler que les questions de libertés, de démocratie, d’état de droit et de droits humains sont restées.
« Tout le monde croyait qu’on allait toucher à la Constitution pour pérenniser Patrice Talon au pouvoir… »
Les modifications apportées à la loi fondamentale entraîneront des innovations nécessaires pour la modernisation du Bénin. Aujourd’hui, il y a la limitation des mandats des députés à trois et l’organisation des élections générales, fait observer le député, heureux de la bonne surprise faite au monde par la 8e législature.
Révision de la constitution au Bénin : « Nous sommes devant une délinquance d’Etat », selon Candide Azannai
« Tout le monde croyait qu’on allait toucher à la Constitution pour pérenniser Patrice Talon au pouvoir, mais tout le monde découvre que c’est pour l’avancée de notre pays » lance-t-il. Notons que tout le monde ne perçoit pas cette révision constitutionnelle comme une avancée. Candide Azannai, le président de Restaurer l’Espoir, un parti d’opposition, dénonce un « coup d’Etat ».
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