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Pétrole de Syrie : les aveux de Trump sur les ambitions américaines

PHOTOGRAPH: JIM WATSON/GETTY IMAGES

Le califat de l’Etat Islamique était défait, du moins en grande partie, et le président américain, Trump s’empressait d’ordonner le retrait des quelque 1 000 soldats américains déployés sur le territoire syrien. Un mouvement fort controversé et quelques mois plus tard, le président annonçait qu’un contingent resterait sur le territoire syrien. Non pas pour apporter un quelconque appui logistique à une des factions actuellement en conflit, mais pour, des aveux même de Trump, uniquement garder le contrôle des champs de pétrole et de gaz.

Un ennemi transparent !

Depuis 2018, un média américain révélait que les 30 % du territoire syrien occupé par les États-Unis et leurs alliés kurdes seraient probablement le siège de 90% de la production pétrolière d’avant-guerre contre EI. Une position stratégique donc pour Washington. Car c’était connu, l’obsession de Washington de renverser le gouvernement syrien était tenace.

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Le 21 Octobre dernier, le président américain déclarait au cours d’une réunion de son Cabinet « Nous gardons le pétrole », ajoutant en substance, « Peut-être qu’une de nos grosses sociétés pétrolières aura-t-elle la chance de l’exploiter correctement ». Mais depuis l’offensive turque, Bachar El-Assad avait eu l’occasion de voler au secours des séparatistes kurdes sur son territoire et sur la lancée de récupérer une bonne partie de sa « riche portion de territoire ».

Mais Les États-Unis, déterminés à  priver le gouvernement de recettes et de l’empêcher de financer les efforts de reconstruction, envisagerait de garder la mise faite sur les champs de pétrole. Vendredi dernier, 01 Novembre, le président américain lors d’un point de presse à Washington,  réitérait sa volonté de continuer à ramener les soldats « à la maison » mais prenait soin de préciser, « Nous allons laisser des soldats juste parce que nous allons garder le pétrole. J’aime le pétrole »

Pour le président syrien, Bachar El-Assad, de telles déclarations de la part d’un président américain, faisaient de Trump le meilleur de tous, c’est un « ennemi transparent » avait-il déclaré. Ajoutant que si tous ses prédécesseurs aimaient à se présenter pour justifier leurs « invasions » comme les défenseurs des droits de l’homme, Donald Trump avait au moins « l’honnêteté » de déclarer se battre pour « les intérêts des lobbies américains des grandes entreprises dans les domaines de l’armement, du pétrole et autres ».

Une réponse

  1. Avatar de Hamdan Samir
    Hamdan Samir

    Il faut vraiment agir contre ses ingèrants en Syrie, les américains et les Turques. Qu’ attendez vous, il vous font jonglès,il faut créé la résistance que celà prenne 1an mais sûr que celà ne fera pas 3mois. Qu’ on en finisse.

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