L’avocat d’un associé de Rudy Gulliani a confirmé ce samedi que son client était prêt à témoigner devant le Congrès américain au sujet d’une rencontre qu’il aurait eu avec un haut représentant du parti républicain, l’an dernier, à Vienne. Une rencontre au cours de laquelle une stratégie aurait été mise en place afin de faire tomber Biden.
Joseph A. Bondy pourrait bien coûter cher à Donald Trump. En effet, ce dernier a confirmé que son client , Lev Palmas, était prêt à témoigner. Selon ses dires, Palmas aurait été mis au courant d’une rencontre organisée entre l’élu républicain Devin Nunes et le procureur général ukrainien Victor Shokin, renvoyé en 2016 sous les pressions de divers diplomates et élus, dont Joe Biden. Nunes lui, est l’un des alliés du président Trump au Congrès, devenant l’un des défenseurs les plus actifs du président américain dans ces temps si compliqués.
Un avocat pourrait tout changer
Selon Bondy, Palmas et Nunes ont commencé à discuter de ces rencontres à l’occasion d’un voyage organisé du côté de Vienne. Dans les faits, le premier cité aurait proposé à l’élu républicain de trouver des partenaires ukrainiens susceptibles de l’aider à faire tomber Biden. Cette information, si elle était avérée et confirmée à l’occasion d’une audition sous serment, pourrait être d’un grand intérêt, notamment auprès de la commission en charge de la procédure de destitution du président américain. Le républicain Nunes pourrait également être mis en grande difficulté.
Une sortie qui apporte également un éclairage nouveau aux explications de Giuliani qui a affirmé que les discussions entreprises entre lui-même, Shokin et Parnas relevaient d’un cadre légal, puisqu’elle concernait le président Trump, client de Giuliani. Cependant, les révélations de Parnas et de son avocat, Bondy, viennent largement contredire ce dernier puisqu’elles suggèrent pour la première fois, des efforts réalisés afin de faire tomber la famille Biden. Efforts auxquels un élu membre du Congrès aurait participé.
Un élu républicain concerné ?
Nunes lui, a toujours refusé de répondre aux médias américains au sujet de cette rencontre organisée à Vienne et des contacts qu’il a pu nouer avec Parnas et Shokin. Toutefois, dans le cas ou le Congrès souhaiterait écouter les témoignages de Parnas et de son avocat, Joseph Bondy, ce dernier pourrait avoir à venir s’expliquer face à la commission dirigée par le démocrate, Adam Schiff. Une audition qui pourrait alors changer énormément de choses et surtout, coûter très cher au président américain, qui se retrouverait de fait, en première ligne.
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