Procès Blé Goudé en Côte d’Ivoire : Son avocat contredit le procureur

Suite à la déclaration du procureur général d’Abidjan, Léonard Lebry, précisant que Blé Goudé n’est pas poursuivi pour les mêmes faits à la Cour pénale internationale (CPI) qu’en Côte d’Ivoire, l’avocat de l’ancien ministre de Laurent Gbagbo a contredit. Me N’Dry Claver représentant des avocats de Charles Blé Goudé se demande si le procureur parle bien sûr du dossier qu’il a en main ou d’un autre.

L’avocat a tourné en dérisions le procureur en affirmant que c’est sous le bénéfice du doute que le procureur aurait un autre dossier différent du sien, qu’il pouvait l’admettre. Mais pour l’homme du droit s’il s’agissait du même dossier que lui et ses collègues ont en main, cela le surprendrait que le magistrat du ministère public puisse affirmer aux ivoiriens qu’il n’est pas question des même chefs d’accusions. Selon le conseil, son client est « bel et bien » poursuivi par la justice ivoirienne pour les mêmes chefs d’accusations qu’à La Haye d’après le dossier que lui-même a examiné. L’ordonnance du juge d’instruction selon le maître, dit précisément les mêmes choses sur les faits qui sont reprochés à Blé Goudé par la juridiction internationale à l’exception de quelques mots.

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Il était préférable que Blé Goudé aille à la CPI

Pour Me N’Dry, précisément le 21 mars 2014, les conseils de l’anciens ministre de la jeunesse,  avaient demandé à la chambre d’accusation que Blé Goudé comparaisse devant la justice ivoirienne. Mais que la justice a préféré l’envoyer chez Fatouma Bensouda pour raison de transparence. La justice ivoirienne avait craint selon l’avocat qu’on la traite d’impartiale, puisqu’on pourrait lui reprocher d’avoir été influencé par le pouvoir en place. Il n’est donc pas correct de dire d’après Me N’Dry Claver, qu’on ne reproche pas les mêmes choses à  Blé Goudé à la CPI qu’en Côte d’Ivoire.  Me N’Dry a affirmé détenir le mandat qui contient les infractions contre Blé Goudé et le répertoire des témoins. Selon le défenseur de Goudé, lui est ses collègues n’ont demandé qu’un peu plus de temps, et ne savent pas pour quelle raison la justice est pressée.

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