Propos d’Alain Finkielkraut : la charge de Sibeth Ndiaye

Il y a quelques jours, le philosophe Alain Finkielkraut faisait la une des médias après avoir tenu des propos outranciers au sujet du viol. Ce dernier est d’ailleurs visé par une plainte déposée par quatre élus La France Insoumise, pour provocation à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes à raison de leur sexe, de leur orientation sexuelle ou identité de genre.

Invité sur LCI, ce dernier s’est emporté lorsque le sujet du viol est apparu sur la table des débats. Invitant les hommes à violer les femmes, ce dernier ajoute ensuite violer la sienne tous les soirs. Des propos que David Pujadas, présentateur de l’émission avait alors qualifié de « second degré ». Finkielkraut lui, souhaitait avant tout dénoncer l’extension du sexisme en France et de l’idée reçue selon laquelle, désormais, les hommes le seraient tous un peu.

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Sibeth Ndiaye, très critique

Une sortie qualifiée de honteuse par Sibeth Ndiaye, qui s’est félicitée de voir qu’une plainte a été déposée à l’encontre de ces propos « stupides ». Selon les dires de la porte-parole du gouvernement, la liberté d’expression reste l’un des piliers de la démocratie à la Française, toutefois lorsque ce droit est utilisé afin de soulever et provoquer des polémiques graves, c’est au système judiciaire de se saisir du dossier. 

Finkielkraut, poursuivi

« C’est fort heureux que des parlementaires aient saisi, sur le fondement de l’article 40 du code de procédure pénale, la justice » a-t-elle ensuite continué, affirmant avoir toutefois compris que ces paroles étaient bien du second degrés. En revanche, la manière d’utiliser le mot viol, à diverses reprises et la façon de présenter la chose, dans une sorte d’humour noir, énervée, dénonciatrice, a posé problème. Ce sera toutefois à la justice de statuer sur ce dossier.

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