Dans le cadre de la recherche de solutions à la fermeture partielle des frontières nigérianes avec le Bénin et le Niger, les trois pays ont décidé à la réunion tripartite tenue hier à Abuja, de mener des opérations anti-contrebande. Le chef du service d’intervention rapide des douanes béninoises a le contrôle.
Marcellin Laourou a un rôle de premier plan à jouer pour le comité mixte anti-contrebande décidé hier à Abuja lors de la réunion entre le Niger, le Bénin et le Nigéria au sujet de la fermeture partielle des frontières Nigérianes. « Marcellin Laourou sera en première ligne sur la mise en place des contrôles et évaluations des opérations décidées hier lors de ce comité tripartite », rapporte Rfi.
« Ce qui est sûr… »
Dans ce comité, les services des douanes, de l’immigration, du renseignement ainsi que les forces armées terrestres et des marines des trois pays vont travailler pour renforcer la répression de la contrebande du riz et d’autres produits le long des frontières. Ce n’est qu’un axe de la recherche des solutions pour la levée de la décision du Nigéria.
Le patron du service d’intervention rapide des douanes béninoises Marcellin Laourou est certain qu’ils y parviendront. « Il y a des problèmes juridiques, il y a des problèmes techniques et autres que nous essayons quand même de surmonter. Mais ce qui est sûr, on va trouver une solution parce que, qu’on le veuille ou non, nos populations, que ce soient celles du Niger, du Bénin ou du Nigéria, nous sommes tous des frères ». « C’est clair que la volonté est là dans les trois côtés », renchérie le ministre nigérian des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama.
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