Bénin : « Notre constitution n’est pas un testament personnel », dixit Géraldo Gomez

Il y a quelques mois, il se soustrayait aux feux de la rampe. Il, c’est le secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques de l’Union Sociale Libérale Géraldo Gomez. L’homme a récemment fait son retour sur les plateaux de télévision. Invité de l’émission 100% Bénin de Sikka Tv, hier mardi 05 novembre, ce lieutenant  du président Sébastien Ajavon s’en est pris aux députés de la 8e législature qui ont révisé la loi fondamentale.

« Ce qui s’est passé ce 1er novembre est un grand tort causé à la nation » a lancé d’entrée Géraldo Gomez. Ce grand tort a été causé par des gens « illégitimes » dans une « atmosphère macabre » parce qu’on a l’impression qu’on est en train de « transformer notre constitution en un testament personnel » poursuit-il. A l’analyse, ces députés pensent à l’après Patrice Talon. C’est à dire comment maintenir leur pré carré en organisant le pouvoir après l’actuel président, accuse ce responsable de l’Union Sociale Libérale.

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« Notre constitution n’est pas un testament personnel et ce testament personnel on a pas à l’imposer à quelqu’un pour organiser son après » proteste-t-il. L’homme politique a ensuite mis à nu les incohérences de la constitution modifiée. Pour Géraldo Gomez, il est désormais créé un poste de vice-président dans la constitution. Mais il n’y a aucune restriction à ce niveau. Ce qui n’est pas normal, parce qu’un ancien président peut revenir se faire élire vice-président après la fin de ses deux mandats constitutionnels.

« Deux articles du même texte qui autorisent la même chose et le contraire… »

Si dans ce cas de figure, le président meurt ou démissionne il peut donc allègrement prendre les commandes du pays. « On a deux articles du même texte qui autorisent la même chose et le contraire à la même personne » relève ce cadre de l’Usl qui pense qu’on abouti toujours à des absurdités du genre en voulant faire les choses en catimini. Concernant même le poste de vice-président, Géraldo Gomez dit ne pas comprendre la logique des députés.

« Si le vice-président décède avant le président de la République, on refait les élections « 

Il se demande quel oracle ces gens ont consulté pour savoir que ce vice-président ne mourra pas avant le président. « Si le vice-président décède avant le président de la République, on refait les élections. Et les élections générales, ont leur donne quelle survie » s’interroge le Secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques à l’Union sociale libérale.

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Les choses auraient été plus faciles s’ils avaient laissé la latitude au président de nommer son vice-président et de permettre à celui-ci en cas de démission ou du décès du président de nommer quelqu’un d’autre à sa place, quitte à le soumettre à l’approbation du parlement, croit savoir Géraldo Gomez.

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3 réponses

  1. Avatar de Aziz
    Aziz

    Hahaha. Ce Gomez là est en perdition. Vous êtes payez pour ne jamais voir le bon côté des choses. Vous devez toujours dis que c’est mauvais, toujours dire que ce que ce gouvernement fait n’est pas bon. Ofete c’est une insulte envers vous même. Vous n’avez pas le sens de l’honneur

  2. Avatar de George
    George

    Oh putain le Bénin est vraiment un désert d’incompetence et de tarés. Va lire en entier ce qui est amendé et par une partie et tu comprendras que t’es un imbécile qui à rater sa sortie. Parce que c’est dit que le vice président n’a de rôle que si le président venait à disparaître ou démissionner. Et c’est même prévu que si les 2 venaient à disparaître c’est le président de l’assemblée qui joue l’interim jusqu’au élections.
    Je suis surpris que le journaliste qui publie ce type ne s’attarde à lui expliquer

  3. Avatar de SBiko
    SBiko

    Bravo Monsieur Gomez! Mais restez toujours ainsi s’il vous plaît. Ne cédez jamais à vos convictions profondes lorsqu’on essaiera de vous séduire… soit avec beaucoup de billets de banque flambants neufs…soit avec des promesses plus que mirobolantes. On se souvient bien encore de notre très cher Prof qui nous avait pourtant très rassurés avec sa brillante lettre ouverte au Président de la République, à la veille de la parodie d’élection législative, mais qui, depuis sa rencontre avec celui-là même qu’il exhortait publiquement à la raison nationale, est devenue à son tour, apparemment, très peu préoccupé par cette même raison nationale….

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