Lorsque le conflit syrien a éclaté il y a quelques années, le président Bachar El Assad était terriblement fragilisé, il ne bénéficiait d’aucun soutien au sein de la communauté internationale mis à part la Russie. En effet, le Kremlin a pesé de tout son poids afin que le président syrien ne se maintienne pas au pouvoir. Au fil du temps, la situation socio-politique a évolué et Bachar El Assad a repris du poile de la bête, il n’hésite plus à regarder les dirigeants occidentaux dans les yeux.
De nombreux acteurs sont intervenus dans le conflit syrien, les plus actifs sont sans conteste la Russie, fidèle allié du régime de Damas et les États-Unis qui ont apporté leur soutien à la coalition arabo-kurde pour neutraliser le groupe terroriste État Islamique. Le mois passé, Donald Trump avait annoncé qu’il allait procéder au retrait des troupes américaines basées en Syrie après que la Turquie ait lancé une vaste opération militaire dans l’est de la Syrie.
Assad se réfère à l’Irak
Cependant, le locataire de la maison blanche indiquera qu’un certain nombre de militaires US allaient être maintenus dans certaines zones syriennes riches en pétrole. A cet effet, les américains ont construit deux bases militaires dans ces zones. Au cours d’un récent entretien médiatique, Bachar El Assad a déclaré que la présence de l’armée américaine sur une longue durée en Syrie n’est pas du tout la bienvenue.
Selon lui, cette présence des forces US pourrait engendrer un scénario à l’irakienne et entraîner des dommages aussi bien pour le peuple syrien que pour les USA. Pour Assad, ce sont les syriens qui doivent eux-mêmes régler leurs problèmes. « Si avec le temps les occupants restent, l’expérience de l’Irak les Américains s’en souviennent toujours. J’ai dit dans une interview à la suite de l’invasion de l’Irak en 2003 que l’occupation donnerait naissance à une résistance militaire » dira le président syrien. Pour lui, si l’armée américaine reste sur son sol, il se produira la même chose qu’en Irak.
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