Syrie : Daesh aurait largement profité du retrait américain

La dernière offensive militaire menée par Ankara contre les forces Kurdes de la Syrie ainsi que le retrait des troupes américaines de la région, interviennent comme une aubaine pour l’Etat Islamique. C’est du moins l’une des informations qu’il convient de retenir d’un rapport rendu public ce mardi par le Pentagone.

L’EI se reconstitue…

 Selon ce document, ces différentes situations ont fragilisé la lutte contre l’organisation terroriste qui a eu le temps de se réorganiser. Tirant sur la sonnette d’alarme, l’organisme américain indique que des attaques pourraient bientôt être revendiquées par Deash dans les pays occidentaux.

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Selon le bureau de l’inspecteur général du Pentagone, la décision du président américain et celle de son homologue turc ont permis au groupe Etat Islamique de «reconstituer des moyens et des ressources à travers la Syrie et renforcer sa capacité à planifier des attaques à l’étranger».

A en croire les précisions de ce rapport, la mort du chef de l’EI, Abou Bakr al Baghdadi n’émoussera en rien l’ardeur des combattants de ce groupe terroriste. Les prochaines actions de cette organisation terroriste seront, selon le rapport, d’aller à la conquête de nouveaux territoires en Syrie.

Des nouveaux territoires sous contrôle de Daesh?

 L’EI «cherchera probablement à reprendre le contrôle de certaines localités syriennes et à étendre sa sphère d’influence dans le monde» a notamment insisté le document du bureau de l’inspecteur général du Pentagone. L’organisme américain fait remarquer que les Forces démocratiques syriennes feront très bientôt objet d’assauts répétés des combattants de Deash.

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Cette coalition militaire avait permis de mener une lutte efficace contre l’organisation djihadiste du « califat » territorial. Constituée en grande partie de Kurdes, elle a été abandonnée par Washington suite à la décision de Trump de retirer ses troupes  de cette région du Moyen Orient.

La décision assez controversée de l’actuel locataire de la Maison Blanche avait été plusieurs fois atténuée par des annonces. Donald Trump a finalement entrepris de maintenir la présence militaire américaine par une «force résiduelle» en Syrie pour «protéger» des champs de pétrole.

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