L’une des crises majeures du pays avec la lutte contre l’Etat Islamique étant arrivée à son terme, Le gouvernement de Bachar-El Assad, devait désormais penser à la reconstruction, notamment des nombreuses installations électriques détruites durant la campagne contre Daech. Et qui mieux que les pays, alliés, voire « amis », pour porter ce coup de main salvateur nécessaire. Ce samedi, les ministres syriens et iraniens signaient un accord relatif à l’extension du réseau électrique syrien.
Une connexion par câble…
Dans ses propos devant la presse nationale ce samedi, le ministre syrien de l’Energie, Mohammad Zuhair Kharboutlin aurait révélé que le mémorandum d’accord signé par les ministres de l’électricité des deux pays à Téhéran portait sur la construction de centrales électriques et de lignes de transmission, la réduction des pertes dans le réseau électrique syrien et la possibilité de connecter les réseaux des deux pays via l’Irak. Et Bien entendu, la note serait pour Téhéran.
La République islamique « ennemi naturel à Israël » aurait depuis plusieurs années été un allié éminemment stratégique pour Damas au grand dam d’ailleurs de Tel-Aviv. Avec les milliards de dollars accordés en crédit en logistique à Damas dès 2011, Téhéran aurait en grande partie aidé Bachar El-Assad à se maintenir en place. Et maintenant cette coopération stratégique énergétique devrait renforcer, si tant cela était encore possible, les liens entre les deux Etats. Une coopération technique donc entre les deux pays, qui selon le ministre iranien Reza Ardakanian, devrait durer trois années.
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