Nouveau rebondissement dans la gestion de l’affermage de l’eau après les réclamations du syndicat des travailleurs de la Sénégalaise des eaux (SDE) qui avait décrété une grève de 72 heures à partir de ce lundi 02 décembre 2019. Les employés de la Société nationale des eaux (SONES) sont montés au créneau à leur tour pour réclamer un pourcentage de 2% du nouveau contrat sur la gestion de l’eau.
Pour que l’histoire ne se répète pas
Le secrétaire général du syndicat national des travailleurs de la SONES dénonce l’appropriation par la SDE du pourcentage qui selon lui est destiné à l’Onas, la SDE et la Sones. « En 1996, l’Etat avait octroyé 5% des parts au secteur de l’hydraulique urbaine. Mais à notre grande surprise, la SDE avait tout pris alors que ces 5% étaient destinés à Onas, Sde et Sones« . Abdoulaye Djiba poursuit que le même scénario est entrain de se produire avec ce nouveau contrat. « Aujourd’hui, l’État du Sénégal, sous l’égide du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, en prenant la décision de nous octroyer les 5%, nous Sones, pensons que les 2% doivent nous revenir de droit » estime le syndicaliste.
Pas plus de 10% pour la SDE
Après l’attribution du contrat d’affermage de l’eau en zones urbaines et péri-urbaines à la société française SUEZ au détriments de la Sénégalaise des eaux (SDE) à compter du premier janvier 2020, les employés de cette dernière sont montés au créneau pour exiger 15% des actions. Estimant que les 5% proposés par les autorités sont insuffisantes, l’intersyndicale des travailleurs de la SDE pourrait obtenir 10% du nouveau contrat si l’on se fie aux affirmations du ministre de l’eau et de l’assainissement Serigne Mbaye Thiam.
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