Dans le cadre des commémorations du 13è anniversaire de la naissance du parti Restaurer l’Espoir, Candide Azannai a animé hier lundi 16 décembre une conférence de presse. A cette occasion il s’est une nouvelle fois exprimé sur la révision de la constitution béninoise.
« Vous parlez d’une constitution qui est changée. Moi ça n’existe pas pour moi. Je ne reconnais pas la constitution qui est là. Je ne reconnais aucune loi (votée par ce parlement), je ne reconnais pas ce parlement » a-t-il déclaré avant d’annoncer que le parti ira bientôt en conseil national. « Si le parti décide de le faire (de reconnaître cette constitution ndlr), le parti le fera mais sans moi » fait-il clairement savoir.
« Si le parti prend la décision, je vais rester, ils vont élire de nouveaux responsables, ils vont l’exécuter, cette décision, et moi je démissionne » ajoute-t-il assurant que la politique est une passion pour lui et non son oxygène. Je ne renierai pas mes principes pour des expédients, martèle le conférencier.
On ne peut pas conduire une « Résistance » avec quelqu’un qui a dirigé des concours frauduleux
L’homme a par ailleurs livré sa vision de la « Résistance ». Pour lui, on ne peut pas conduire une Résistance « avec quelqu’un qui a dirigé les concours frauduleux par exemple dans un pays imaginaire et a laissé des traces qui puent ». Le despote va lui demander de venir expliquer les concours frauduleux (…) et quand ce despote organisera son monologue, c’est à cette personne qu’il sert la main, poursuit Candide Azannai.
« La suppression de l’Etat de droit est ce qui nous oppose à Patrice Talon », Candide Azannai
Il est difficile de ne pas voir dans ces déclarations une pique lancée à Boni Yayi et à son parti les FCBE puisque c’est sous le régime défunt que des concours frauduleux ont été organisés.
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