Une amende de près de 4 millions de dollars. C’est du moins ce à quoi le régulateur américain a astreint Boeing. Selon un communiqué du FAA rendu public en fin de semaine dernière, cette décision a été prise en guise de sanction. Il lui est notamment reproché de ne s’être pas assuré de la qualité des matériels qui lui ont été mis à disposition par un de ses fournisseurs.
Manque de vigilance?
Pour le régulateur américain, Boeing s’est rendu coupable de n’avoir « pas supervisé adéquatement ses fournisseurs ». Selon le même communiqué de l’Administration fédérale américaine de l’aviation, Boeing aurait « sciemment soumis un aéronef à la certification de navigabilité finale de la FAA après avoir déterminé que les pièces ne pouvaient pas être utilisées en raison d’un test de résistance raté ».
Le constructeur américain aurait mis en service plusieurs appareils équipés de ces différentes pièces défectueuses. Il a fait cette option malgré le fait qu’il soit au courant de l’état des matériels qui lui ont été fournis. Il s’agit d’environ 133 appareil de type 737 NG. Tous les appareils en question seraient équipés de pièces défectueuses qui lui ont été fournies par ses partenaires.
Des engagements pris par Boeing
Du côté de Boeing, l’heure est l’assurance. L’entreprise qui ne remet pas en cause les accusations explique que toutes les dispositions ont été prises pour remplacer les pièces impliquées dans cette polémique.
« Nous veillerons à ce que toutes les inspections et tous les remplacements de pièces nécessaires soient effectués sur tous les 737 MAX avant leur remise en service » a fait remarquer un communiqué de l’avionneur.
L’autre nouvelle qui intervient comme une bonne pour Boeing est l’annonce du régulateur relative au début du processus devant conduire à une reprise de vol pour les 737 MAX. En effet, le premier signal officiel de re-certification aurait débuté.
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