Corée du Nord : voici le politicien le plus stupide de l’histoire d’après les autorités

Une nouvelle fois, la Corée du Nord a décidé de directement s’en prendre au Premier ministre japonais, Shinzo Abe. Selon les dires de l’agence de presse du régime, ce dernier serait l’homme le plus stupide de l’histoire. Mais outre ces attaques, la Corée du Nord s’est montrée très offensive, affirmant qu’un missile balistique pourrait bien passer sous le nez du Japon.

Jeudi dernier, Shinzo Abe s’en était directement pris aux Coréens du Nord, condamnant le lancement de missiles balistiques alors même que Pyongyang fait face à des mesures restrictives de la part de l’ONU. Une attaque à laquelle n’a pas du tout goûté le régime. Interrogé par l’agence de presse KCNA, un haut responsable du ministère des Affaires étrangères nord-coréen a ainsi affirmé qu’Abe était « l’homme le plus stupide de l’histoire » car il n’avait pas réussi à remarquer, photo à l’appui, que le test effectué n’était pas celui d’un tir balistique.

Pyongyang insulte Shinzo Abe

« Abe pourrait voir ce qu’est un véritable missile balistique dans un avenir proche et sous son nez… Abe n’est qu’un parfait imbécile », a ajouté le haut dignitaire, estimant qu’il était préférable pour les affaires nord-coréennes, que celles-ci n’aient jamais lieu avec le Japon. Il y a quelques semaines, Pyongyang s’en était déjà pris au Premier ministre japonais, affirmant que ce dernier n’était qu’un vaurien.

La Corée du Nord accentue la pression

Ces mots eux, interviennent alors que la Corée du Nord semble avoir décidé de reprendre sa marche en avant concernant sa quête de l’armement ultime. Après une incroyable détente opérée en 2018, la tension semble vive sur la péninsule coréenne. Jeudi, deux projectiles ont ainsi été tirés par la Corée du Nord, sous l’observation de Kim Jong-un, en direction de la mer du Japon. De quoi accentuer la pression sur Washington qui a reçu l’ordre de la Corée du Nord de présenter une nouvelle offre de discussion d’ici à la fin de l’année sous peine de voir Pyongyang se retirer définitivement des négociations.