L’avènement de la monnaie Eco au sein des Etats de l’Afrique de l’Ouest continue de susciter des réactions. Le week-end écoulé, ce sont les autorités ghanéennes qui se sont prononcées sur ce sujet. Par le canal d’un communiqué, Accra a félicité la décision relative à la suppression du Franc CFA au profit de l’ECO. Mais il est des préalables importants à régler selon le communiqué.
La flexibilité de l’Eco
Ce pays anglophone de l’Afrique de l’Ouest estime nécessaire que certains aspects soient pris en compte dans ce processus qui entre dans sa phase active dès l’année prochaine. Comme aspect important selon le Ghana, on peut citer la flexibilité du taux de change de l’ECO.
A en croire les autorités ghanéennes, l’autre critère de convergence pour aboutir à l’objectif commun est la mise sur pied d’une Banque Centrale Fédérale.
La parité fixe maintenue
Pour l’heure, les pays membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine avaient fait l’option d’une monnaie à parité fixe. Ainsi, l’ECO comme le Franc CFA garde la parité avec l’euro qui est maintenue (1 euro = 655,96 francs CFA). Cette option était l’une des choses les plus contestées chez le franc CFA.
Si les partisans de la parité fixe indiquent qu’elle a le mérite d’éviter les risques d’inflation, les opposants estiment qu’elle constitue une source de problèmes pour la zone monétaire. Cette zone serait moins compétitive à cause de cette parité fixe.
Quid du Nigéria
Aussi, certains économistes plaident-ils pour l’indexation de la monnaie sur des devises mondiales comme le dollar, l’euro et le yuan chinois. Notons que certaines incertitudes planent tout de même sur la monnaie ECO. Le Nigéria ne serait pas totalement acquis à la cause.
Participant au sommet de la Cédéao, à Abuja, Zainab Shamsuna Ahmed la ministre des Finances du Nigeria faisait remarquer qu’il restait « encore du travail à faire pour répondre aux critères de convergence » à ce sujet.
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