Plus de trois mois après la fermeture partielle des frontières nigérianes avec ses voisins, les autorités de ce pays continuent de faire remarquer que cette mesure est très bénéfique pour la première économie de l’Afrique.
A la faveur d’une visite qu’il a effectué ce lundi 2 décembre 2019 au poste frontière Nigéria-Niger, Magama-Jibia situé dans l’Etat de Katsina, le ministre de l’Information et de la Culture est revenu sur cette mesure de l’administration Buhari qui fait couler beaucoup d’encres et de salives dans la sous-région ouest-africaine.
Alhaji Lai Mohammed a dans un premier temps indiqué que la consommation locale des produits pétroliers a connu une baisse d’environ 30 %. Pour l’officiel nigérian, c’est un impact positif des mesures liées à la fermeture des frontières.
L’insécurité a connu une baisse…
En effet, depuis le 6 novembre dernier, les stations-services situées dans un rayon de 20 Kilomètres des frontières ne sont plus approvisionnées en produits pétroliers suite à une décision de l’administration douanière. Le ministre de l’Information et de la Culture a également déclaré que la mesure relative à la fermeture des frontières a eu le mérite de faire baisser l’insécurité dans le nord-ouest du pays.
Pour lui, les divorcés sociaux n’avaient plus la possibilité de s’approvisionner en certains produits dont les armes. Aussi, les vols de bétails et de contrebandes de produits pétroliers auraient baissé d’une manière significative. Avant les déclarations du ministre, plusieurs officiels nigérians avaient mis l’accent sur le côté bénéfique de cette mesure sur l’économie nigériane.
Les recettes douanières augmentent…
Le contrôleur général des douanes nigérianes, Hameed Ali faisait remarquer que la douane faisait des recettes qu’elle n’avait jamais connues auparavant. Selon les explications de ce dernier, les disciples de Saint Mathieu au Nigéria enregistrent quotidiennement des milliards de nairas comme recette.
«Maintenant que nous avons fermé la frontière, ils sont obligés d’amener leurs marchandises à Apapa ou à Tin Can Island et nous devons percevoir des droits de douane sur elles. » avait déclaré il y a quelques semaines le contrôleur général des douanes nigérianes, Hameed Ali.
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