Huawei va frapper les salariés américains après les sanctions de Trump

La guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ne restera visiblement pas sans conséquences sur les Américains qui travaillent pour l’entreprise Huawei. Selon une annonce qui a été faite par le patron du cette structure, certaines activités qui étaient préalablement menées aux USA seront transférées au Canada.

Le centre de rechercher et développement transféré au Canada

Lors d’une interview qu’a accordée Ren Zhengfei à  Globe and Mail depuis les locaux de sa compagnie à Shenzhen, en Chine il met notamment l’accent sur son centre de recherche et développement des États-Unis. « Le centre de recherche et développement [de Huawei] quittera les États-Unis. Et il sera relocalisé au Canada» a informé le fondateur et président directeur général du groupe chinois.

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Les principales raisons de cette décision sont étroitement liées aux différends entre les deux pays. Il fait remarquer que beaucoup d’agences Huawei ont déjà commencé par interrompre le contrat de travail de plusieurs employés. Depuis le début de cette crise, plusieurs centaines d’emplois ont été supprimés par Futurewei, une filiale de Huawei qui gère les activités de recherche et développement aux Etats-Unis.

Beaucoup d’emplois créés au Canada

Le centre de recherche et développement du géant chinois a des agences dans des villes américaines comme Santa Clara, Seattle, Chicago et Dallas. Selon les informations relayées par Globe and Mail , il ne reste que quelques centaines de travailleurs sur place. Mais au Canada, plusieurs recrutements ont été déjà effectués sur place. Le géant chinois compterait 1200 candidats à Ottawa.

Cette annonce intervient un an après l’interpellation de la directrice financière du groupe chinois à Vancouver. Wanzhou Meng a été mise aux arrêts par les autorités canadiennes sur demande de Washington. Les autorités américaines demandent l’extradition de la numéro 2 de Huawei.

L’entreprise chinoise avait rendu public un communiqué dans lequel, elle faisait remarquer que la fille du patron était innocente. « L’entreprise a reçu très peu d’information à propos des accusations et n’a pas eu connaissance d’un quelconque acte répréhensible de la part de Mme Meng » mentionnait en effet le communiqué.

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