Après les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis, l’Amérique s’est lancé dans une traque mondiale consistant à repérer et à neutraliser tout individu ou groupe qui avaient des intentions hostiles envers les USA. C’est ainsi que les américains ont envahi l’Irak peu de temps après le 11 septembre ce qui a conduit à la chute du régime de Saddam Hussein.
La présence des forces américaines en Irak a transformé ce pays du Moyen Orient qui est devenu une véritable poudrière, en proie à des attaques récurrentes, fomentées par des individus armés non identifiés. Même si la situation est plus favorable en 2019, le sentiment antiaméricain est toujours aussi vif auprès de certains groupes armées irakiens.
Recrudescence des attaques à la roquette
Il faut noter que malgré le retrait d’une bonne partie des G.I du sol irakien, des bases militaires et des représentations diplomatiques américains sont toujours implantés en Irak et demeurent des cibles de choix pour certains groupes armés.
Depuis le mois d’octobre par exemple, de nombreuses roquettes se sont abattues sur des positions américaines dans des zones précises du territoire irakien. Dans un communiqué conjoint de responsables américains et de ses alliés au sein de la coalition anti-djihadiste, il est détaillé qu’une base américaine a été victime d’une attaque à la roquette à Kirkouk.
Il ressort qu’un employé travaillant pour le compte de la base a été tué et de nombreux blessés furent enregistrés. « Plusieurs militaires américains et des membres du personnel irakien ont été blessés sur cette base abritant des forces de la coalition et située dans le nord du pays » peut-on lire dans le communiqué. D’après une source sécuritaire américaine rapportée par l’AFP, au moins 30 roquettes se sont abattues sur la base de Kirkouk touchant du même coup un dépôt de munitions.
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