La jeune militante suédoise pour la protection de l’environnement ne semble pas être contente de la tournure que prennent les travaux de la rencontre annuelle de l’organe suprême de certaines conventions internationales.
Ce mercredi 11 décembre 2019, en marge des travaux de la COP 25 qui se tiennent en Espagne, Greta Thunberg a déploré le comportement de certains états qui au départ avaient promis de fournir de gros effort pour limiter le réchauffement à maximum +2°C.
“Tromperie”
Pour la jeune militante écologiste, c’est juste une « tromperie » tout ceci. «Cela semble impressionnant au premier abord, mais même si les intentions sont bonnes, ce n’est pas du leadership, ce n’est pas montrer la voie, c’est une tromperie» a vivement réagit l’adolescente.
«Parce que la plupart de leurs promesses n’incluent pas l’aviation, le secteur maritime, et les biens importés ou exportés, mais ils incluent la possibilité pour les pays de compenser leurs émissions ailleurs» a ajouté Greta Thunberg.
Pour elle, cette Conférence des Etats signataires «semble s’être transformée en une opportunité pour certains pays de négocier des failles et d’éviter de relever leurs ambitions».
Les pays trouveraient des moyens de contourner les engagements
Elle estime que certains pays trouvent les voies et moyens d’esquiver facilement leurs obligations vis-à-vis des différents engagements pris. Elle n’a pas manqué de faire remarquer le manque de charité de certains pays qui refusent de payer afin d’appuyer les nations déjà touchées par les effets de ce phénomène.
A quelques jours de la fin de cette rencontre internationale sur le climat, peu d’engouements sont notés chez les différentes parties prenantes afin d’atteindre les objectifs que se sont fixés les pays dans l’accord de Paris de 2015.
Selon différents militants de protection de l’Environnement, la situation pourrait changer si un réel engagement était pris. Le mercure pourrait connaître une hausse d’au moins +3°C.