Le Tchad va envoyer des centaines de soldats pour soutenir le Mali

La Mission multidimensionnelle intégrée de stabilisation au Mali des Nations Unies (MINUSMA) serait la troisième plus grande mission de maintien de la paix au monde avec pour principal objectif, le rétablissement de la sécurité, la stabilisation de la région, la protection des civils et l’aide au rétablissement de l’autorité de l’État malien. Une mission, avec de forts contingents africains dont celui du Tchad, deuxième plus grand contributeur derrière le Burkina Faso.

Le Tchad renforce ses effectifs au sein de la MINUSMA

Le Mali de plus en plus aux prises à une montée en puissance des factions terroristes la MINUSMA devenait plus que jamais une composante essentielle des stratégies de pacification du pays et partant de la région.

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Mais la mission était ardue, et la MINUSMA, depuis sa création en avril 2013, serait reconnue comme étant la mission de maintien de la paix la plus dangereuse des Nations Unies avec 177 soldats de la paix tués sur une force de près de 15 000 hommes.

Mais malgré cela, l’Afrique avait tenu à tenir le haut du pavé en contingent humains. Le Tchad en particulier qui depuis Novembre 2018 aurait déjà envoyé 1450 soldats et 22 policiers. Un contingent tchadien que le chef des opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, n’avait pas manqué de féliciter au cours de la cérémonie d’hommages aux 10 casques bleus tchadiens tombés lors d’une embuscade dans le nord du Mali, en début d’année.

Des pertes que, le gouvernement de Ndjamena aurait décidé, jeudi dernier de combler en renforçant son contingent à la MINUSMA de plusieurs centaines d’hommes, soldats de terre et gendarmes. Des hommes qui avant leur affectation dans le Nord du Mali auraient reçu une formation en renforcement des capacités militaires dispensée par des experts « américains et français », ainsi qu’une formation poussée sur « la protection et le respect des droits de l’enfant ». Cette dernière assurée par les services spécialisés de l’Unicef, aurait pour principal objectif d’éviter « les risques d’abus et de violences en situation de conflit ».

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