Les dialysés du Bénin plaident pour une loi sur la transplantation rénale

Les dialysés du Bénin vivent semble-t-il des moments difficiles. C’est ce que laisse croire leur dernière sortie médiatique du mercredi 04 décembre. Selon les explications du président de leur association (Dialyse-Vie) Edmond Amoussou, seuls les agents permanents de l’Etat dialysés bénéficient de prise en charge.

Il demande l’aide du chef de l’Etat Patrice Talon pour que cette prise en charge soit étendue aux autres malades. Après cette conférence de presse du mercredi dernier, Edmond Amoussou et quelques membres de son association ont rencontré ce mardi 10 décembre le président de l’Assemblée nationale. L’objectif de leur déplacement à l’hémicycle est de faire part au chef du parlement des difficultés et problèmes liés à leur santé et leur maladie.

« Nous lui (Louis Vlavonou) avons demandé son appui auprès du Chef de l’Etat afin que nos camarades qui sont encore en attente de prise en charge puissent vraiment trouver satisfaction et bénéficier de cette prise en charge afin de commencer par faire la dialyse » a déclaré Edmond Amoussou, selon l’article publié sur la page facebook de l’Assemblée nationale. Le président de « Dialyse-Vie » ajoute que des gens mourront sans cette prise en charge.

« Il a été très abattu. Dès qu’il nous a vus, on a lu dans son regard une grande tristesse »

Il a par ailleurs indiqué que Louis Vlavonou était triste quand il a su ce qu’ils traversaient. « Il a été très abattu. Dès qu’il nous a vus, on a lu dans son regard une grande tristesse » témoigne Edmond Amoussou. Le président de l’Assemblée nationale a ensuite promis d’accompagner leur plaidoyer auprès de Patrice Talon.

Prise en charge sanitaire au Bénin, les dialysés alertent et dénoncent la discrimination 

Les dialysés ont remercié l’autorité avant de souhaiter que « l’insuffisance rénale chronique fasse l’objet d’une loi pour (leur) permettre d’aller à la transplantation rénale ». Sans loi on ne pourra pas faire cette opération qui permet de soulager les insuffisants rénaux chroniques par des donneurs apparentés, assure Edmond Amoussou. Louis Vlavonou a aussi promis de les accompagner dans ce sens, se réjouit-il.