Libye : Erdogan prend le problème de la crise à bras le corps

La situation en Lybie ne s’améliorait pas. Elle serait même entrain de s’enliser et de tendre vers une sorte de scission Est, Ouest du pays. Avec Fayez al-Sarraj et le gouvernement d’Accord National (GNA) reconnue par la communauté internationale au Nord-Ouest avec Tripoli pour capitale et le gouvernement provisoire installé à Benghazi soutenu par le général Haftar et son Armée de libération Libyenne (LNA).

Pour la Turquie, il  était primordial de ramener les parties autour de la table des discussions. Le président Erdogan dans cette optique, effectuait ce mercredi, une visite impromptue à Tunis pour discuter avec son homologue tunisien des options qui pouvaient être proposées.

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Quand Erdogan y va de sa diplomatie

Le président turc Recep Tayyip Erdogan qui avait, il y a quelques semaines, signé un accord de coopération militaire avec le GNA de Fayez al-Sarraj  et n’excluait la possibilité d’y envoyer des troupes en renforts à sa demande, trouvait néanmoins que le dialogue était la première voie de résolution du conflit à privilégier. D’où, la visite empressée, qualifiée de visite « surprise » que le président turc avait faite à Tunis au président Kais Saied.

La Tunisie parce que selon le point de presse conjoint donné par les deux chefs d’états en fin de rencontre, le pays, déjà très affectée économiquement par l’instabilité de son riche voisin, pourrait l’être aussi politiquement. Mais aussi et surtout selon M. Erdogan, la Tunisie, pourrait dans la crise libyenne apporter « des contributions précieuses et constructives aux efforts visant à assurer la stabilité en Libye ».

Kais Saied et Tayip Erdogan s’étant donc, essentiellement au cours de leur entrevue, concentrés sur les mesures de coopération qui pouvaient être prises pour faciliter en Lybie, un retour aux processus de résolution politique de la crise.

Cependant selon les observateurs, la visite du président ne serait pas totalement fortuite, car elle intervenait seulement quatre jours après que Le Parlement turc ait approuvé samedi, l’accord militaire et de sécurité signé avec le gouvernement d’accord national (GNA), en Novembre dernier et qui autoriserait la Turquie à fournir « une formation et des équipements militaires à la demande du gouvernement libyen».

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