L’Iran se prépare à une guerre électronique

Dans un contexte où les relations avec les Etats-Unis restent assez tendues, la République Islamique d’Iran annonce qu’elle prend des initiatives afin de s’équiper en systèmes de guerre électronique. Selon les propos du commandant de la marine iranienne, beaucoup d’opérations sont dirigées par ce type de système de défense.

Des moyens modernes…

Le contre-amiral Khanzadi fera notamment remarquer que ces technologies qui sont les plus utilisées de nos jours ont le mérite d’intercepter les informations émanant des potentiels adversaires. Pour l’officier de la marine iranienne, la technologie qu’a acquise le pays est le fruit de plusieurs mois de préparations.

« La marine de la République islamique d’Iran se dote aujourd’hui d’un ensemble de moyens de guerre électronique qui sont le résultat de plus d’un an d’efforts continus dans ce domaine. »  a expliqué le fonctionnaire de l’armée iranienne.

Renforcer la puissance de dissuasion du pays

Il mettra également l’accent sur le type d’équipements dont se dote le pays. Les systèmes de guerre électronique seront étroitement liés aux destroyers selon ses explications. Tout ceci permettra à la marine iranienne d’améliorer ses capacités d’action.

Pour lui, le système de guerre électronique « ouvrira de nouveaux champs de confrontation pour combattre l’ennemi et renforcer la puissance de dissuasion du pays. » 

Les ondes électromagnétiques…

« La guerre électronique est de nos jours l’un des plus importants moyens capables de changer la donne de fond en comble. Tous les équipements utilisés dans les opérations se servent, d’une manière ou d’une autre, des ondes électromagnétiques ou acoustiques » a précisé le contre-amiral Khanzadi.

Rappelons que toutes ces initiatives interviennent dans un contexte où les relations entre les Etats-Unis et la République Islamique d’Iran ne sont pas plus harmonieuses. Après le retrait de l’administration Trump de l’accord sur le nucléaire iranien, les tensions n’ont cessé de monter. Un flot de sanctions a été prononcé contre l’économie de ce pays du Moyen Orient.