Le Front populaire ivoirien (FPI Gbagbo ou rien) et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) avaient annoncé qu’ils allaient organiser un meeting conjoint en vue de dénoncer les conditions non appropriées dans lesquelles veulent s’organiser la présidentielle de 2020. Prévu pour ce samedi 21 décembre 2019, le meeting coïncide avec la venue du président français Emmanuel Macron dans le pays du 20 au 22 décembre.
Initialement prévu pour avoir lieu dans la commune de Yopougon, le maire de la commune a dans un arrêté interdit toute manifestation dans sa municipalité jusqu’au 5 janvier 2020. Ayant pris acte de la décision, les organisateurs du meeting ont décidé de délocaliser le meeting dans la commune de Port-Bouët, au stade Seni Fofana et ceci à la même date.
La décision du ministère de la décentralisation
Après la décision des deux partis de l’opposition, le ministre de l’administration, du territoire et de la décentralisation Sidiki Diakité, a effectué ce jeudi 19 décembre 2019 une séance d’échanges avec l’Union des villes et communes de Côte d’Ivoire (UVICOCI).
Au cours de cette séance que le ministre a eu avec les maires, il a « invité tous les organisateurs de grandes manifestations politiques à surseoir à toutes ces manifestations » durant la période des fêtes. Une période qui a besoin de beaucoup de sécurité.
A ce propos, le ministre de la décentralisation a exhorté tous les maires qui auraient été déjà sollicités en vue des manifestations à entrer en dialogue avec les organisateurs en vue du report en 2020 de leurs manifestations.
Dans cette même journée du jeudi 19, le ministre de l’intérieur a adressé une convocation au professeur Kakou Guikahue, du PDCI-RDA et au docteur Assao Adou, du FPI à se présenter ce vendredi 20 décembre à son cabinet. Une convocation que les représentants des deux partis n’ont pas honoré en maintenant effectivement le meeting pour ce samedi.
Les deux partis sont décidés
« Notre meeting de ce 21 décembre est bien maintenu » a martelé le secrétaire exécutif du PDCI-RDA. Il a invité par ailleurs tous les militants à se mobiliser massivement sans aucune crainte pour venir défendre la Côte d’Ivoire.
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Pour le professeur, le meeting serait une occasion pour eux de « démontrer une fois encore que l’opposition significative, au sein de la CDRP et d’EDS, est largement majoritaire en Côte d’Ivoire ».
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