Meiway sur la mort de Dj Arafat, « Nous en sommes tous responsables »

Décédé le 12 août 2019 à 33 ans dans un accident de circulation à Abidjan, la mort de Ange Didier Houon alias Dj Arafat continue par attrister des artistes chanteurs  qui pensent que sa mort aurait pu être évitée. C’est le cas du célèbre artiste ivoirien Meiway, aîné de Dj Arafat qui visiblement regrette de n’avoir pu rien faire pour empêcher le départ de son jeune frère. Selon Meiway, toute la société ivoirienne est coupable de la mort du Dj Arafat.

Il estime que sa mort était affreuse puisqu’ils l’ont tous vu disparaître sous leur regard sur la toile. « On savait qu’il y avait des failles » s’exclame l’artiste. Il a affirmé  que lui et tous ceux qui « likaient ces buzz et ces frasques sont autant responsables de ce gâchis ». Mais il se réjouit par ailleurs d’avoir au moins tenter quelque chose.

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De son vari nom Fréderic Désiré Ehui, Meiway a expliqué qu’il a essayé à maintes reprises d’entrer en contact avec le ‘’roi de la chine’’, mais que ce dernier ne s’est jamais rendu disponible pour le recevoir. Il pense que le ‘’Daishi’’ est une personne unique en ce sens qu’il n’a jamais voulu dépendre de quelqu’un.

A en croire l’auteur du 200% Zoblazo, quand le défunt artiste voit s’approcher de lui un de ces supérieurs, il fait tout pour l’éviter. C’en a été le cas avec lui Meiway qu’il a toujours pris comme « un père ».

Arafat tournait Meiway en rond

Toutes les fois qu’il a essayé d’avoir un tête-à-tête avec lui, se désole Meiway, il l’a tourné en rond. Egalement les fois où il a tenté de le joindre par téléphone, il lui dit : « Oui vieux père, je vais te rappeler, je t’envoie un message », chose qu’il n’a jamais faite. De même, affirme Meiway tous les messages qu’il lui a écrit ont été sans suite.

Le natif de Grand-Bassam pense que Dj Arafat fait cela parce qu’il savait, qu’il allait le rappeler à l’ordre à propos de certaines questions en lui disant « Stop petit ». Selon le quinquagénaire, d’autres proches du roi du coupé décalé, avait eu l’opportunité de le ramener à l’ordre, mais ne l’on pas fait. « Nous en sommes tous responsables » conclut-il.

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