Aux USA, la procédure de destitution enclenchée par la dame de fer de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, suit son cours. Et si les démocrates ne lâchent rien, les républicains, quant à eux tentent le tout pour le tout pour essayer de puiser au sein de l’opinion publique des soutiens pour leur leader, le président américain Donald Trump. C’est ainsi qu’une contre-campagne a été lancée et est savamment entretenue par le président lui-même; ce, à travers des tweets, et des déclarations qui font mouche dans la presse.
Un angle d’attaque des républicains
L’un des angles d’attaque préféré des républicains reste le fait que le président ne serait pas apprécié du camp adverse. Pour eux, la procédure de destitution actuelle puise son existence dans le sentiment que les démocrates éprouvent pour Donald Trump. Logiquement, ce dernier a surfé sur cette vague, assurant que les démocrates le détestent.
Nancy Pelosi nie
Interrogée sur le sujet, celle qui est considérée comme la femme la plus puissante de Washington a eu une réponse cinglante.
« Est-ce que vous détestez le président?» lui a lancé un journaliste. Question qui a très rapidement eu droit à une réponse :
«Je ne déteste personne. Ne m’accusez pas de ce genre de chose (…) En tant que Catholique, je n’accepte pas que vous utilisiez le mot haine dans une phrase à mon sujet. Je n’éprouve de haine pour personne. Je prie tous les jours pour le président. Alors ne me provoquez pas (don’t mess with me) avec des mots comme ça.»
Pourquoi a-t-elle donc lancé cette procédure ? Pour la simple et bonne raison qu’elle se base sur la constitution et les écarts du président Trump. Pour elle cela n’a rien à voir avec les sentiments qu’elle éprouve ou non pour le président américain.
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