La procédure de destitution du président américain Donald Trump engagée par les démocrates majoritaires à la Chambre des représentants, continue de faire la une des médias internationaux. Hier mercredi 18 décembre 2019, le 45e président des Etats-Unis avait été mis en accusation au Congrès. De ce fait, il devient le troisième locataire de la Maison Blanche dans l’histoire à avoir subi un tel affront, après Bill Clinton 21 ans exactement plus tôt. Le samedi 19 décembre 1998, ce dernier était mis en accusation, dans un grand scandale de mœurs, par la Chambre des représentants qui était à cette époque à majorité républicaine.
Il avait accepté sa responsabilité
Il y a 21 ans, les élus républicains reprochaient à l’époux d’Hilary Clinton de n’avoir pas dit la vérité sur l’importance de la relation qu’il entretenait avec sa stagiaire à la Maison Blanche, Monica Lewinsky. La Chambre des représentants avait alors voté deux articles d’ « impeachment » à savoir : un pour entrave à la justice et un autre pour parjure. Suite à cette mise en accusation, Bill Clinton était venu dans les jardins de la Maison Blanche pour prendre la parole, entouré de parlementaires démocrates, de son vice-président Al-Gore et de sa femme Hilary Clinton. Tout en excluant toute idée de démission, Bill Clinton avait dit accepter sa responsabilité pour les erreurs de sa vie privée.
Donald Trump pressé pour son procès au Sénat
Bill Clinton n’avait finalement pas été destitué, puisqu’au Sénat les républicains n’étaient pas parvenus à rassembler une majorité simple de 51 voix sur 100, sachant que les voix nécessaires pour destituer le président étaient de 67. Le président Donald Trump par contre, dans un meeting de campagne dans le Michigan se montrait tout en colère au moment de son « impeachment ». Cependant, il est pressé que son procès soit ouvert au Sénat à majorité républicaine, où il est presque sûr de ne pas être accusé.
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