Le président américain ne lâche rien. En effet, alors que Pékin et Washington semblaient prêts à reprendre les négociations afin de sortir de la guerre commerciale que les deux nations se livrent depuis l’arrivée au pouvoir du président Trump, ce dernier a une nouvelle fois décidé de s’en prendre à la Banque Mondiale et à la Chine.
Sur les réseaux sociaux, le président américain s’est ainsi demandé comment et surtout, pourquoi, la Banque Mondiale continuait de prêter de l’argent à la Chine, qui en a déjà plein selon lui. Un message que l’administration Trump tente de faire passer depuis longtemps déjà, mais qui prend ici une toute nouvelle ampleur puisque David Malpass, ancien responsable des affaires internationales au Trésor américain, est désormais patron de la Banque mondiale. Proche de Steve, Mnuchin, ce dernier partage d’ailleurs certaines des opinions de l’administration actuellement au pouvoir.
La Banque mondiale, pointée du doigt
Le secrétaire d’État au Trésor a d’ailleurs réaffirmé au Congrès que l’administration américaine s’était fermement opposée au programme « pluriannuel de prêts et de projets de la Banque mondiale en Chine », préférant que la Banque cesse totalement ses financements à la Chine. Toutefois, le programme a été adopté jeudi dernier, celui-ci prévoyant toutefois des prêts bien plus sélectifs à l’encontre de la Chine sur la période allant de l’année 2020 à l’année 2025. Un programme qui, selon Martin Raiser, directeur du département Chine de la Banque mondiale, reflète l’évolution actuelle de l’économie mondiale.
Des négociations qui trainent en longueur
Une manière de serrer la vis donc, mais des réductions qui ne suffisent pas à la Washington. Selon Trump, la seconde nation au monde la plus développée économiquement parlant, dispose aujourd’hui des ressources nécessaires afin de financer elle-même ses projets. Les prêts de la Banque mondiale eux, sont supposés être redistribués aux pays les plus pauvres de la planète, la Chine n’en faisant donc pas partie. Une prise de position qui pourrait aujourd’hui remettre en cause les négociations entre les deux pays, englués dans une crise commerciale déclenchée il y a près d’un an et demi. Un accord imminent était effectivement prévu mais les choses semblent avoir pris beaucoup de retard.
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