Sécurité des personnes et des biens au Bénin : L’opération «Azanhouan» de la police républicaine entre dans sa 2ième phase

L’opération «Azanhouan» lancé par la police Républicaine en début d’octobre dernier dans le département du Littoral est entrée sa phase de matérialisation. Hier mardi, le Divisionnaire Séïdou Houndé, directeur départemental de la police républicaine du Littoral a tenu une séance avec sa troupe au commissariat de Dantopka.  

Le dernier trimestre de l’année est une période où la ville de Cotonou est souvent le théâtre de plusieurs cas de braquage. C’est pourquoi le chef de la police Républicaine du Littoral a réuni sa troupe hier pour la deuxième phase de l’opération «Azanhouan» (Fourmi magnant).

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Aux dires du Capitaine Anicet Mankpossè, commissaire de Dantopka, avec «la dynamisme de notre hiérarchie», les grands moyens ont été mis pour empêcher systématiquement les cas de braquage. Ainsi, tous les jours,  «il y aura des policiers en tenue de service, des policiers en civil, à moto, à véhicule et à pied pour permettre aux honnêtes citoyens de traverser cette période».

Selon lui, la police Républicaine est dans le cadre de la prévention. Il est question d’occuper pour ne pas se faire surprendre. Alors, les policiers vont interpeler toutes les personnes suspectes et lorsqu’ils vont découvrir quelque chose qui intéresse, ils vont ouvrir une information et présenter les intéressés au procureur de la République.

Dans le cadre de cette opération, c’est tout Cotonou qui sera investi en temps de jour comme en temps de nuit. Et donc, les populations ne doivent pas être surprises d’être interpelées parfois par des personnes en tenue civile pour certaines vérifications. Ces personnes vont toujours prendre le soin de décliner leurs identités. Ils vont effectuer quelques fouilles pour voir s’il n’y a pas quelques objets dangereux  qui sont introduits dans le périmètre de Cotonou.

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Le commissaire de Dantopka Anicet Mankpossè conseille à tous que lorsque «vous sortez la nuit, il faut être sûr d’avoir les documents de votre engin, des documents qui puissent vous lier à l’objet que vous utilisez». Autrement dit, «si c’est une moto que vous conduisez, ayez les documents qui portent votre nom».

Si la moto ne vous appartient pas prenez le soin d’avoir un élément pouvant permettre aux policiers d’être en contact avec le propriétaire de la moto qui puisse confirmer l’avoir mis à votre disposition. Capitaine Anicet Mankpossè estime qu’il faut qu’il ait une complémentarité entre la police et les populations pour que le résultat attendu soit atteint.

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