Le monde entier retient son souffle sur l’issue que pourrait prendre les divergences entre la Corée du nord et les Etats-Unis d’Amérique. Alors que Pyongyang a lancé un ultimatum aux autorités américaines pour trouver des propositions concrètes pour une sortie de crise, le président américain a déclaré que le pays est surveillé de « très près ».
Surveillance rapprochée…
Les autorités nord-coréennes indiquaient en effet qu’elles offriraient « un cadeau de noël » si les discussions n’évoluaient pas. Les observateurs pensent que ce cadeau pourrait bien être le tir d’un nouveau missile.
«Je serais déçu si quelque chose était en préparation, et si c’est le cas, nous nous en occuperons» a déclaré Donald Trump. «Nous surveillons la Corée du Nord de très près» a-t-il insisté. Les négociations entre les deux pays étaient restées au point mort depuis l’échec du sommet de Hanoï en février.
« Hostiles » et « malvenues »
Les dirigeants n’accordaient pas leur violon sur certains points. Alors que les Etats-Unis réclament de la Corée du nord une renonciation totale à tout son arsenal atomique, Pyongyang quant à elle demande une levée partielle des sanctions qui impactent négativement son économie.
Les deux dirigeants restés camper sur leur position se sont séparés sans trouver un terrain d’entente. Face à cette situation et aux différentes menaces, l’émissaire des Etats-Unis pour la Corée du Nord a donné de la voix ce lundi 16 décembre.
Pour lui, les impositions du régime nord-coréen sont « hostiles » et « malvenues ». « Les Etats-Unis n’ont pas besoin d’un ultimatum, nous avons un objectif » a notamment déclaré à la presse Stephen Biegun.
Il n’a pas manqué de rappeler qu’un « cadeau de noël » aurait bien le mérite de plomber davantage les relations. « Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une telle chose ne sera d’aucune utilité pour parvenir à une paix durable dans la péninsule coréenne » a-t-il insisté.
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