Les forces de l’opposition étaient au siège de la résistance nationale à Vidolé ce Jeudi 19 Décembre 2019 à Cotonou. Elles ont entamé depuis quelques jours, une tournée nationale d’explication. La tournée est orientée vers les populations et l’ensemble de leurs militants sur l’ensemble du territoire national.
Les opposants à Patrice Talon déroulent comme prévu leur agenda axé sur des tournées nationales à l’intérieur du pays. Après Parakou, Mardi 17 Décembre denier et Abomey hier Mercredi 18 Décembre, la résistance nationale a une fois encore tenu un grand meeting ce Jeudi 19 Décembre 2019 à Cotonou. Les militants et autres curieux sont sortis massivement écouter les responsables de l’opposition.
Il y a eu des discours comme dans ces circonstances. Tour à tour, les forces de l’opposition ont éventré le contenu de la gouvernance à la tête du pays. De la déconfiture de la démocratie aux bâillonnements de la presse, rien n’a été occulté. Face à l’assistance, l’ancien député et secrétaire général du parti Restaurer l’Espoir, a fait savoir que « nous n’avons rien contre le chef de l’Etat mais nous avons une démocratie à préserver. Certains vous diront que le chef de l’Etat travaille et nous voulons l’époumoner. S’il travaille ou s’il ne travaille pas, le peuple le sanctionnera à la fin de son quinquennat. Nous ne l’empêcherons pas de travailler. Vous faites partir des plus courageux », a lancé Guy Mitokpè à la foule.
Opinant sur la 8ème législature, l’ancien vice-président de l’assemblée nationale a indiqué que « ils ne sont pas dignes de légiférer pour le peuple parce qu’ils ne représentent pas le peuple. C’est le sens de notre combat. Il y aurait eu modification de la constitution, ce n’est pas notre constitution. C’est la constitution privée de Talon. Nous sommes contre lui parce qu’il a fait tuer les béninois, parce qu’il ne met pas les enseignants dans les écoles, parce qu’il détruit la démocratie, parce qu’il nous empêche d’être politique et détruit nos partis politiques. Nous devons exprimer notre mécontentement ». Nous allons marcher dans ce pays et nous devons nous organiser, a conclut Eric Houndété.
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