Bolsonaro : Des chefs indiens se liguent contre lui

Au Brésil, la question du réchauffement climatique n’intéresse pas vraiment le président Bolsonaro. Au contraire même, ce dernier estime qu’il s’agit ici d’une simple invention, dont le message est relayé à foison par celles et ceux qui sont simplement contre sa politique. Outre ces idéaux, le président brésilien est également fermement opposé à la culture aborigène.

Se basant sur le président Trump, pour qui il est un modèle, Bolsonaro ne jure que par la réussite économique. À ses yeux, les Aborigènes n’apportent rien de positif à l’économie nationale. Résultat, ce dernier les menace de plus en plus sérieusement. Face à la pression, les maîtres des plus grandes tribus se sont réunis du côté d’un petit village situé dans l’état du Matto Grosso du Sud, afin de s’entendre sur de nouvelles stratégies. Une rencontre rare, qui symbolise bien la situation dramatique dans laquelle ces minorités se trouvent.

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Bolsonaro ouvre la porte aux industriels

Selon la politique du gouvernement, les Aborigènes empêchent l’accès à de nombreuses ressources de par leur présence dans la forêt. Or, pétrole et agriculture se retrouvent donc bloqués, sous prétexte que la zone est protégée. Un affront pour Bolsonaro qui rêve de faire place nette aux industriels. Résultat, celui-ci a confirmé qu’il laisserait les grandes entreprises du secteur minier prendre leurs aises sur ces terres. Du côté aborigène, l’annonce ne passe pas. Raoni, l’un des plus célèbres chefs indiens compte même se rendre du côté de Brasilia afin de faire entendre sa cause.

La forêt amazonienne, en grand danger

Aujourd’hui, la question se pose donc. Bolsonaro, fera-t-il l’effort d’entendre les Indiens ou n’en fera-t-il qu’à sa tête . À ce stade, ce dernier semble être le seul à avoir les clés en main pour stopper la situation. Malheureusement, ses ambitions s’en retrouveraient bloquées, de quoi laisser imaginer que le dialogue ne se fera probablement pas. Un drame, d’autant que les feux de forêts ont augmenté en Amazonie, de 85% l’an dernier, par rapport à 2018. 

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