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Buhari : les nigérians ne peuvent plus continuer à se soigner à l’étranger

Ce vendredi, Le président nigérian, lors du lancement d’un projet médical dans la zone géopolitique du Sud-Est, avait tenu, par la voix de son ministre des Sciences et de la Technologie, le Dr Ogbonnaya Onu ; à dire tout sa concerne devant l’ampleur du tourisme médicale au Nigéria et de son impact sur les politiques et la qualité de soins délivrés dans le pays. Pour le président Buhari, il était tant pour tous les nigérians d’accepter d’y mettre un terme.

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Tourisme médical et fuite de capitaux

Selon les autorités nigérianes se serait plus d’un milliard de dollars, que perdrait annuellement le pays à cause du tourisme médical. Des dizaines de milliers de Nigérians à la recherche du meilleur traitement préféraient voyager sur l’étranger.  

Le fait est cependant qu’au Nigéria comme dans bien de pays africains, Les systèmes de santé publique n’étaient nullement performants ; avec la recrudescence de pandémies disparues, le faiblement équipement d’hôpitaux, même ceux qualifiés de référence et l’exode massif de personnel qualifié vers les pays occidentaux où les appointements salariaux étaient plus conséquents.

Et même, les politiques qui étaient eux sensés œuvrés au développement et à la qualité de la couverture médicale nationale, préférait à la moindre alerte médicale s’envoler vers l’Europe ou les USA.  Au Nigéria, le président Buhari lui-même aurait passé en 2017, plus de temps au Royaume-Uni pour des soins médicaux que dans son propre pays. Accusé d’avoir ainsi rompu l’une de ses propres promesses électorales mettre fin au tourisme médical.

« Cela doit cesser, car nous ne pouvons plus nous le permettre

Mais ce vendredi, alors que le ministère nigérian de la Santé avait déjà initié la construction de plusieurs centres de santé de « classe mondiale » pouvant dispenser des soins aussi pointues comme « comme le traitement du cancer, des tumeurs cérébrales, les chirurgies cérébrales et les interventions chirurgicales délicates » ; le président Buhari tentait une nouvelle exhortation à faire confiance au système de santé du pays.

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« Les Nigérians ont tellement souffert d’aller à l’étranger pour des soins médicaux. Ce n’est pas bon pour nous et cela doit cesser, car nous ne pouvons plus nous le permettre » plaidait le président nigérian, au cours de l’inauguration d’un nouveau « département de gestion Hospitalière » de l’hôpital d’enseignement universitaire Alex Ekwueme, dans l’état d’Ebonyi, un état à forte dominante Ibo au sud-est du Nigeria.

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