Une dramatique erreur. En effet, les soupçons se faisaient de plus en plus pesant sur les épaules iraniennes. Aujourd’hui, Téhéran a confirmé avoir abattu par erreur le Boeing 737 Ukrainian Airlines, dans lequel se trouvaient pas moins de 176 personnes. Une volte-face assez spectaculaire et inattendu tant l’Iran n’a cessé de pointer du doigt mensonges et inventions.
Très vite, Téhéran est effectivement monté au créneau afin de revenir en explications sur le drame survenu. Selon les premières informations officielles, un défaut technique aurait été responsable du crash de l’avion. Toutefois, de nombreuses voix se sont faites entendre afin de pointer du doigt le manque de sérieux de cette piste. Photos et vidéos à l’appui, Washington, Ottawa ou encore Kiev et Paris ont dénoncé à tour de rôle Téhéran pour avoir malencontreusement détruit l’appareil.
Téhéran confirme son erreur
L’Iran lui, n’est jamais vraiment apparu en position de faiblesse, du moins, jusqu’à ce que le Canada affirme de manière tout à fait officielle l’implication du régime dans ce drame. Très vite, les éléments se sont alors mis être dévoilés et il ne faisait finalement plus de doute quant à l’implication réelle du régime, qui n’a d’ailleurs jamais voulu fournir les boîtes noires de l’appareil au gouvernement ukrainien.
Face à la pression, Téhéran s’est résolu à avouer son erreur. Sur les réseaux sociaux, Hassan Rohani a confirmé cette information, expliquant qu’une enquête menée en interne a permis de mettre en lumière le rôle des forces armées dans cette tragédie impardonnable aux yeux du président. Quelques instants plus tôt, c’est le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif qui s’est exprimé, affirmant que le rôle américain dans cette histoire n’était pas à minimiser. Selon lui, c’est bel et bien « l’aventurisme » du gouvernement Trump qui a mené à la mort de 176 innocents.
176 personnes trouvent la mort
Les forces armées ont également décidé de réagir. Évoquant une erreur humaine, l’état-major déroule, expliquant qu’une personne a cru que cet avion civil était en fait, une réelle menace pour Téhéran. Sur les nerfs à cause de la crise actuelle, l’Iran a donc fléchi. La personne en charge des opérations à ce moment-là sera pour sa part, traduite en justice et devra répondre de sa décision. Un drame terrible pour les familles, de ces personnes disparues, qui dans leur tristesse, auront trouvé des premiers éléments venant répondre à leurs nombreuses questions.
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