Crash en Iran : les responsables présumés de la tragédie arrêtés

En Iran, une première vague d’arrestations en lien avec le crash du Boeing Ukrainian Airlinines a eu lieu aujourd’hui. Une information confirmée par le ministre iranien de la justice, Gholamhossein Esmaili. Pour rappel, cet avion a été abattu à la suite d’une triste erreur humaine, condamnant les 176 personnes se trouvant à son bord.

Démentant dans un premier temps, avoir quelconque lien avec le crash de l’appareil, le gouvernement iranien a fait machine arrière avouant que ses forces armées avaient pris l’avion pour une cible étrangère. Transportant une grande majorité de Canadiens, l’appareil a essuyé un tir de missiles quelques instants seulement à la suite de son décollage avant de finalement terminer sa course en contrebas. Arguant d’un problème technique, Téhéran a, sous la pression internationale, finalement revu sa copie, adressant ses plus sincères condoléances aux familles de victimes.

Publicité

Première vague d’arrestations en Iran

Interrogé à ce sujet, le commandant de la branche aérospatiale du corps des Gardiens de la Révolution islamique, Amirali Hajizadeh, a confirmé endosser la totale responsabilité de ces événements, affirmant toutefois que le soldat ayant tiré le missile venu percuter l’avion avait agi de manière tout à fait indépendante, sans en recevoir l’ordre de l’un de ses supérieurs direct. Ces premières arrestations elles, permettront à l’enquête en cours de bien avancer et surtout, de faire la lumière sur tout ce drame. 

Une honte nationale

L’idée ici est d’apporter des premiers éléments de réponses aux familles et proches de victimes, mais aussi de calmer la vague d’indignation frappant l’Iran de plein fouet. Si Hassan Rohani a d’ores et déjà affirmé que la justice se devait de punir le ou les responsables de la mort de ces personnes, la presse elle, a décidé de tacler le régime.

En effet, même les médias proches du gouvernement et des gardiens de la Révolution se sont empressés de pointer du doigt Téhéran et son déni initial. Des vidéos circulaient également sur le net, montrant des milliers de personnes dans les rues, et ce, pour la troisième journée consécutive. Slogans anti-autorités, soutien aux victimes, demande de vérités, les étudiants s’y sont également mis, invitant toutes celles et ceux qui le souhaitent à les rejoindre dans les rues afin de faire pression sur l’exécutif. Un crash qui pourrait finalement avoir plus de conséquences que prévues.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité