Le parti Union sociale libérale (Usl) de Sébastien Ajavon enregistre depuis quelques jours des défections. Après Cyriaque Domingo, l’actuel maire de Houéyogbé, c’est Zéphirin Kindjanhoundé qui a claqué la porte du parti. Une situation que Géraldo Gomez, le secrétaire général adjoint chargé des questions stratégiques de l’Usl dit appréhender en faisant fi des cris de loups qui annoncent avec une certaine délectation la mort subite du parti depuis quelques jours.
Pour l’invité de l’émission 100% Bénin de ce lundi 20 janvier 2020, les personnalités qui sont parties ont un « passé politique important (et elles) n’ont rien à prouver sur le plan politique » mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se morfondre. De plus, dans les courriers qui ont été publiés dans la presse, il n’est fait cas nulle part de divergences idéologiques ou de divergences organisationnelles.
« Il y a probablement au sein du parti quelques réglages à faire »
Les démissionnaires ont parlé de convenance personnelle fait remarquer l’invité de Sikka Tv, avouant qu’il « y a probablement au sein du parti quelques réglages à faire ». En attendant, il y a un fait qu’il ne faut tout de même pas occulter.
C’est l’illusion de certaines vertus prêtées aux réformes politiques puisqu’elles ne règlent pas en réalité le problème de la transhumance politique, fait-il savoir. En effet, Zéphirin Kindjanhoudé juste après sa démission de l’Usl a montré patte blanche au Bloc Républicain. Un parti qu’il a déjà intégré.
Laisser un commentaire