Dialogue gouvernement – opposition en Côte d’Ivoire : Le PDCI déterminé à ne plus faire la politique de la chaise vide

Après avoir boycotté les négociations avec le gouvernement sur la restructuration de la Commission électorale indépendante (CEI) qui parait les rattraper, les partis de l’opposition ivoirienne semblent visiblement avoir pris bonne note de la situation. C’est du moins ce qui ressort de la conférence de presse conjointe donnée par le Président de EDS et le Secrétaire exécutif du PDCI-RDA.  

Au lendemain du premier jour de la deuxième phase du dialogue entre gouvernement, partis de l’opposition et société civile auquel le PDCI a participé, le Pr Maurice Kakou Guikahué, a annoncé que les partis de gauche vont participer activement au dialogue jusqu’à obtenir satisfaction pour le bien de tous les ivoiriens.

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 »Nous, nous sommes pour le dialogue »

Pour avoir été accusé d’avoir fait la politique de la chaise vide lors de la première phase, le N°2 du PDCI a affirmé qu’il « n’y avait pas de chaises ». Cette fois-ci affirme-t-il, « quel que soit la situation, même si on nous énerve on ne sort pas on est assis. » Il poursuit en disant que même si on veut les énerver en les obligeant à claquer la porte, ils ne bougeront pas jusqu’à ce qu’ils aient obtenu des résultats pour le pays.

« Peut-être qu’ils nous ont convoqué précipitamment la veille à 17h pour une réunion qui a lieu le lentement à 14h, ils pensaient qu’on ne viendrait pas, ils ont joué bridé. On était là et on sera là. On ne va plus nous présenter comme les va-t’en guerre. Ceux qui ne veulent pas dialoguer, nous, nous sommes pour le dialogue » a notifié le professeur.

Rien n’est encore totalement perdu

En fustigeant la première phase du dialogue qui avait débuté par les questions de la CEI, Maurice Guikahué estime que les discussions devraient normalement commencer par le code électoral, puisque c’est lui qui définit les attributs de la CEI. Il a notifié par ailleurs que si les attributions de le CEI ne conviennent pas, ils seront dans l’obligation de changer la loi qui la définit. Ce qui pourrait encore relancer les débats selon le Secrétaire exécutif du PDCI.

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