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Donald Trump : après Barack Obama, il lance l'offensive contre Michelle

L’une des actions majeures de Michelle Obama en tant que première dame, aurait été de se poser en grand défenseur de l’éducation, de l’activité physique et d’une alimentation saine. Des dispositions que la first Lady d’alors avait réussi à rassembler dans une campagne ; « On se Bouge ». Une campagne qui visait à long terme à réduire l’obésité infantile et à encourager un mode de nutrition sain à l’école chez les enfants. L’administration de Donald Trump, tout comme elle l’avait fait pour l’Obama Care en 2017, avait annoncé ce vendredi, de nouvelles directives pour le « déjeuner à l’école » qui annuleraient plusieurs modifications apportées par Michelle Obama.

Quand Trump s’en prend à « On se bouge »

Lorsque Mme Obama, lançait la campagne « On se bouge » en février 2010, elle avait indiqué que la campagne avait pour principal but d’encourager l’utilisation et la consommation d’aliments plus sains dans les écoles, un meilleur étiquetage des aliments et davantage d’activité physique pour les enfants. Selon le Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC) américain, c’était alors près d’un enfant sur cinq aux États-Unis ayant entre 6 et 19 ans, qui aurait été obèse, avec  un enfant sur trois étant en net surpoids. Le but final de « On se bouge » étant de réduire ces statistiques de 5 % à l’orée 2030.

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Pour ce faire la campagne avait préconisé la consommation de plus de céréales et de végétaux dans les repas offerts dans les cantines scolaires et une réduction drastiques des aliments à forte teneurs en matières grasses, tels pain complet, fromage et autres sauces grasses.

Mais ce vendredi, une date peut-être choisie à dessein puisque c’était celle du 56 ème anniversaire de Mme Obama ; le ministère de l’Agriculture, qui supervisait aussi le service des aliments et de la nutrition, déclarait qu’il aurait l’intention, pour éviter « le gaspillage constatée dans les cantines scolaires », et « augmenter l’appétence des repas proposés aux élèves » ; d’instituer de nouvelles règles. Et ces règles comprendraient «une flexibilité accrue quant aux exigences des  sous-groupes de légumes pour les repas scolaires». Des mesures qui dans la pratique battaient en brèche toute la politique de « On se bouge », en autorisant les établissements à proposer en cantine des repas à la carte, avec au choix, céréales et légumineuses ou frites, burgers et pizzas.

Après son investiture, en 2017, le président Donald Trump avait également tenté, sans grand succès, d’abroger la réforme sur la Santé du président Obama, l’Obama Care. Une réforme qui tendait entre autre,  à rendre accessible les meilleurs soins possibles à l’américain moyen, avec un soutien accru des sociétés d’assurance.

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