Donald Trump : un danger probable venant d’un ex-conseiller?

L’actualité relative à la procédure de destitution du président américain continue d’occuper les médias. Cette fois-ci, c’est son ancien conseiller à la sécurité nationale qui a posé des conditions  pour témoigner lors du procès de Donald Trump. En effet, sur le réseau social de l’oiseau bleu, John Bolton a fait savoir qu’il témoignerait si le Sénat lui faisait une injonction formelle.

« Je suis prêt à témoigner… »

« Si le Sénat adoptait une injonction pour obtenir mon témoignage, je serais prêt à témoigner », a notamment lancé l’ancien collaborateur du président américain. Selon ses écrits, c’est une manière pour lui de mettre fin à la polémique relative à son témoignage.

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 « En conséquence, alors que mon témoignage est à nouveau en question, j’ai décidé de résoudre cette question de mon mieux », a-t-il martelé. Dans un contexte où la Maison Blanche avait défendu aux collaborateurs du président de participer aux auditions, John Bolton avait signifié qu’il ne se présenterait devant les élus que si la Justice l’autorisait à violer l’ordre de la présidence américaine.

Un personnage clef pour les démocrates…

Les démocrates de leur côté refusent de transmettre l’acte d’accusation au Sénat. Ils souhaitent s’entourer toutes les garanties possibles. Ils exigent notamment la convocation de quatre personnes importantes dont l’ancien conseiller du président américain à la sécurité nationale.

La probabilité que ce dernier soit invité à témoigner sur injonction du Sénat est tout de même faible. En effet, l’institution majoritairement républicain doit enregistrer au moins 51% des voix favorables à son injonction avant que son témoignage ne soit effectif.

« Entrave à la bonne marche du Congrès »

Rappelons que la procédure de destitution enclenchée par les opposants démocrates est intervenue suite au soupçon de pression qui serait venue de Donald Trump sur son homologue ukrainien. Le but de cette pression serait de mener des enquêtes pour fragiliser la candidature de Joe Biden.

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Une aide militaire de près de 400 millions de dollars aurait été bloquée par la suite. La Chambre des représentants a finalement retenu deux chefs d’accusation contre l’actuel locataire de la Maison Blanche. Il est accusé d’ « abus de pouvoir » et d’« entrave à la bonne marche du Congrès ».

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