Après la lourde sanction portée contre le fabricant américain Boeing suite au crash de deux avions de son modèle phare, le 737 MAX, son concurrent européen Airbus a pris le dessus sur lui en matière de livraison au cours de l’année 2019. En effet, au cours de l’année qui vient de s’achever Airbus a battu un nouveau record en livrant 863 avions comparativement à l’année 2018 où il n’en avait livré que 800.
Cette performance lui a permis de dépasser l’objectif qu’il s’était fixé, celui de livrer 860 avions au cours de l’année. Quant au constructeur aéronautique américain Boeing, au milieu du quatrième trimestre de l’année 2019, il n’avait encore vendu que 345 appareils. Cette chute de Boeing s’explique facilement par la sanction dont il a écopé.
Effet l’interdiction de vol des 737 MAX de l’entreprise américaine, avait été prononcée après les accidents du 737 MAX appartenant au transporteur Lion Air en octobre 2018 entraînant la mort 189 passagers et celui appartement à la compagnie Ethiopian Airlinesfaisant 157 victimes en mars 2019.
La grande chute de Boeing
Avant que le géant américain ne subisse cette sanction il faut noter qu’il livrait 52 appareils de la marque sanctionnée par mois et cherchait à dépasser ce niveau en voulant livrer 57 à partir du mois de juin 2019. Comparativement à l’année 2019, le constructeur avait déjà doublé le nombre de livraison d’avion en novembre 2018 soit 704 livraison total.
En cette année qui commence, la marque européenne pourrait encore maintenir cette place de premier mondial au moment où l’américain prend la décision d’arrêter la fabrication du modèle sous sanction. Alors que le groupe américain est en train de pâtir économiquement de la crise qu’il subit, ses difficultés ne semble visiblement pas s’arrêter en si bon chemin.
Boeing encore dans le pétrin
En dehors des 400 737 MAX déjà livrés et qui sont cloués au sol, le fabricant devra encore tout mettre en œuvre pour pouvoir envoyer dans les airs les 400 autres restant à sa disposition et qui ne sont pas encore livrés. Une situation qui permet à Airbus d’avoir une longueur d’avance sur son adversaire.
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